Espagne
Tour des Nations : Espagne
Depuis 16 jours, nous vous avons proposé quotidiennement la présentation des équipes du Mondial. Après la France et pour conclure notre tour des nations, place à la nation championne du monde en titre et favorite à sa propre succession : l'Espagne.
La dernière participation : 2010
La Coupe du monde sud-africaine sonne comme la consécration du football ibérique. Enfin un premier titre de champion du monde. L’Espagne devient, dans le même temps, la troisième équipe à réaliser un doublé Euro-Coupe du monde après l’Allemagne et la France. A noter que la Furia Roja, une fois sortie des poules, a gagné tous ses matches sur la plus petite des marges 1 à 0.
La qualification : 1ère du groupe I (zone Europe)
Un parcours sans faute pour la Roja. Première de son groupe devant l’équipe de France, l’Espagne ressort de cette phase de poule invaincue. Seul point noir, ses deux matches nuls à domicile face à la France puis la Finlande.
L’homme à suivre : Sergio Ramos
Il est l’homme fort du Real Madrid en cette fin de saison et sera le chef de la défense espagnole. Ramos est dans la meilleure forme de sa carrière, troisième meilleur buteur de la Roja pendant les éliminatoires. Papa depuis peu et récent vainqueur de la « Decima », il sera un pilier de la formation ibérique en mission pour conserver son titre.
Le point fort : Un effectif rodé
Seulement 7 changements entre l’équipe championne du monde 2010 et la sélection qui se présentera au Brésil. Par ailleurs, l’Espagne est la sélection dont la valeur marchande est la plus élevée du Mondial 2014. Les 23 joueurs sélectionnés par Vicente del Bosque pèsent 671 millions d’euros et sont loin devant l’Allemagne, deuxième (606 millions) et le Brésil qui complète le podium (504 millions d’euros). Dans le 11 type de Vicente del Bosque, peu de changements par rapport à l’équipe victorieuse de l’Euro 2012, seul Azpilicueta, au poste d’arrière droit, et Diego Costa, au poste d’avant-centre devraient faire leur entrée, en lieu et place d’Arbeloa et Fabregas.
Le point faible : Se voir trop beau trop vite
Attention à l’excès de confiance ! L’Espagne est certes parmi les favoris mais pourrait croiser avec le Brésil dès les huitièmes de finale, même si cela paraît peu probable. Le chemin vers la finale s’annonce plein d’embûches pour l’Espagne avec des huitièmes et des quarts compliqués. Depuis son échec en finale de la Coupe des Confédérations il y a un an, l’Espagne est descendue de son piédestal et semble quelque peu en fin de cycle.
L’objectif : Garder son titre
L’Espagne fait clairement partie des deux équipes favorites, avec le Brésil, la nation hôte de ce Mondial. Dans un groupe B relevée (présence des Pays-Bas et du Chili notamment), la formation ibérique fait tout de même largement figure d’épouvantail. Elle devrait s’extraire assez facilement des poules d’ailleurs. Avec sa génération exceptionnelle, l'Espagne peut donc une nouvelle fois prétendre aller jusqu'au bout.
Le point culture
Le saviez-vous, les joueurs espagnols ne chanteront pas au Mondial ?
La Marcha Real, hymne de l’Espagne n’a pas de paroles. En effet, restaurée par le Général et dictateur Franco à la fin de la guerre civile, des paroles ont été allouées à l’hymne. A la fin de la dictature, le texte a été supprimé afin de faire table rase de ce douloureux souvenir de l’histoire espagnole.
Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal, la Corée du Sud. l'Algérie, la Grèce, le Costa-Rica, l'Argentine, la Côte d'Ivoire, la Suisse, le Brésil, le Ghana, l'Equateur, l'Italie, les Etats-Unis, la Colombie, le Honduras, la Bosnie, le Nigéria, la Croatie, le Chili, la Russie, l'Australie, le Mexique, l'Angleterre, l'Allemagne, le Japon, la France.