BRESIL 2014

Pays-Bas

Tour des Nations : Pays-Bas

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Honneur pour commencer au finaliste malheureux de 2010, les Pays-Bas.

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La dernière participation: 2010

Comme on vient de le dire, la dernière participation des Néerlandais à une Coupe du monde remonte à 2010. L’aventure sud-africaine a ainsi été une parfaite réussite pour les Oranges. Finaliste, certes malheureux contre l’Espagne, le pays qui a vu naître entre autres Vincent van Gogh et le philosophe Baruch Spinoza a été généreusement représenté par ses vingt-trois footballeurs. Solide sans être impérial lors de la phase de poules, l’équipe alors coachée par Bert van Marwijk est peu à peu montée en puissance, éliminant notamment le puissant Brésil et l’émergente Uruguay.

La qualification : 1er du Groupe D (zone Europe)

C’est devenu une habitude pour les Bataves. Les phases de qualification se suivent et se ressemblent. Depuis la non-participation au Mondial 2002 (une vraie surprise et un réel traumatisme à l’époque), les Néerlandais ne tremblent plus en phase qualificative. Bien que la campagne du Mondial 2014 visait à effacer au plus vite un Euro 2012 raté, les Pays-Bas se sont qualifiés premier du groupe D de la zone Europe avec neuf victoires et un nul. Ravageur.

L’homme à suivre : Louis van Gaal

On aurait pu choisir Robin van Persie, l’attaquant de Manchester United, mais sa récente blessure ne permet pas de dire à 100% s’il jouera ou non le prochain Mondial. Nous avons donc jeté notre dévolu, non pas sur un joueur mais sur le sélectionneur, Louis van Gaal. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’homme fort de la sélection orange a été nommé manager de Manchester United. Avec un club à reconstruire dans un coin de la tête et une sélection à faire briller au Brésil, les méninges de l’ancien entraineur du Bayern risque de tourner à plein régime. Réussira-t-il dans les deux entreprises ? C’est toute la question.

Le point fort : La force de frappe

Avec un milieu de terrain de qualité (Sneijder, Robben, van Der Vaart pour ne citer qu’eux) et un attaquant de classe mondiale (Robin van Persie, s’il est apte), la puissance offensive néerlandaise a de quoi faire pâlir n’importe quel adversaire.

Le point faible : Une équipe vieillissante

Le point faible de la sélection orange est intrinsèquement relié à son point fort. Il concerne l’âge de ses cadres. L’ossature néerlandaise est faite de joueurs qui commencent à se faire vieux. Rien ne dit que ce Mondial ne sera pas de trop dans leur longue saison. La jeunesse batave, incarnée notamment par Kevin Strootman (Roma), a pris un coup sur la tête après la grave blessure du milieu romain (croisés).

L’objectif : 1/4 de finale

S’il n’est pas clairement défini, l’objectif des Pays-Bas est évidemment de rallier au moins les quarts de finale. En regardant de plus près, on peut se rendre compte que sortir des poules serait également une bonne affaire pour les Hollandais. Avec l'Espagne et le Chili (et la moins dangereuse Australie), ils devront batailler pour s’extraire du groupe B. Quand on sait que le Brésil attend supposément en huitièmes celui qui terminera second de ce groupe, on se dit que Robben et ses copains seraient bien inspirés s’ils terminaient en tête de la poule.

Point culture

Pourquoi les Pays-Bas jouent-ils en orange alors que cette couleur n’apparaît pas sur leur drapeau national ?

Il faut remonter au 19ème siècle et la réunification de la Hollande autour de Guillaume-Frédéric d’Orange-Nassau. La famille Orange-Nassau (qui règne encore à ce jour) avait pour couleur, comme son nom l’indique, l’orange. Alors que le pays conservait ses couleurs bleu, blanc, rouge, les équipes sportives des Pays-Bas ont préféré garder les couleurs royales.

A suivre : le Cameroun