BRESIL 2014

Corée du sud

Tour des Nations : Corée du Sud

Pendant 16 jours, nous vous proposons tous les jours la présentation de deux équipes du Mondial. Après le Portugal, place à la nation surprise de la Coupe du monde 2002, la Corée du Sud.

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La dernière participation : 2010

Mine de rien, la Corée du Sud commence à devenir une habituée des grands rendez-vous mondiaux. 2014 sera la huitième participation de suite des sud-Coréens qui avaient marqué leur histoire en terminant quatrièmes de leur Mondial en 2002. 2010 avait aussi été une réussite pour les Guerriers Taeguk, qualifiés en 1/8èmes de finale pour y défier l’Uruguay. Malgré un match courageux, ils s’étaient alors inclinés en fin de match (2-1) après un but de Luis Suarez.

La qualification : 2ème du groupe A (zone Asie)

Mise à mal par une équipe d’Iran l’ayant battue par deux fois et l’ayant devancée en tête du groupe A, la Corée du Sud a difficilement validé son billet pour le Brésil. Tout s’est en fait joué à une petite réalisation pour devancer finalement la surprenante équipe d’Ouzbékistan à la différence de buts. La Corée, qui avait pris l’habitude de mieux gérer ses phases qualificatives, a donc bien failli voir ce Mondial lui passer sous le nez.

L’homme à suivre : Son Heung-Min

Passé par Hambourg, Son Heung-Min s’épanouit désormais pleinement du côté de Leverkusen. Pour sa première saison et malgré quelques blessures, l’ailier coréen de 21 ans a inscrit 12 buts pour 43 matches joués sous les couleurs du Bayer. Joueur très estimé outre-Rhin, il jouera au Brésil son tout premier Mondial avec la lourde tâche de guider ses partenaires. Vif et technique, il dispose d’un bon bagage pour torturer les défenses adversaires.

Le point fort : Une vraie culture du Mondial

Comme nous vous le disions, la Corée du Sud est une grande habituée des rendez-vous mondiaux. Depuis le Mondial mexicain de 1986, les Guerriers Taeguk n’ont manqué aucune édition. Si les premiers pas sur la scène internationale ont été délicats (cinq éliminations en autant de participations), les sud-Coréens ont rallié le second tour lors de deux des trois dernières Coupes du monde. La preuve que les Asiatiques ont appris à dompter leurs lacunes.

Le point faible : Pas de joueurs dans des top clubs

Outre Son Heung-Min, la Corée du Sud ne dispose pas de joueurs évoluant parmi les meilleurs clubs européens. Dans le football actuel, ce sont pourtant les top-clubs du Vieux Continent qui dictent son tempo au football mondial. Le manque d’expérience dans les grands rendez-vous sera un point faible indéniable pour la Corée du Sud.

L’objectif : 1/8èmes de finales

Rallier le second tour est un objectif naturel pour les Coréens. Leur mission lors du Mondial 2014 résidera avant tout dans l’accomplissement d’une meilleure performance qu’en 2010 où ils s’étaient arrêtés en 1/8èmes. Si dans le groupe H dont ils ont hérité, la Belgique semble promise à la première place, ils lutteront férocement avec l’Algérie et surtout la Russie pour atteindre la seconde place. Leur Coupe du monde ne devrait pas pouvoir aller au-delà du second tour s’ils l’atteignent.

Point culture :

Saviez-vous que la Corée du Sud n’est pas le premier pays d’Asie à avoir pris part à une Coupe du monde ?

Il ne s’agit même pas du Japon ou de la Chine d’ailleurs. Non. Le premier pays asiatique qualifié pour un Mondial fut l’Indonésie. Lors du Mondial 1938 disputé en France, ce pays, encore appelé Indes orientales néerlandaises à l’époque, avait bénéficié du forfait japonais pour découvrir la plus grande compétition de football planétaire. 12 ans avant la Corée du Sud.

A suivre : l'Algérie

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal