Uruguay
Tour des Nations : Uruguay
Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Après le Cameroun, zoom sur l'Uruguay, double vainqueur de la compétition en 1930 et 1950 et 4ème de la dernière édition.
La dernière participation : 2010 (4ème)
Auteur d’une magnifique Coupe du monde en terre sud-Africaine, ponctuée par une quatrième place, la Celeste s’est rappelée à son passé glorieux. Le souvenir le plus marquant reste le ballon sauvé de la main par Luis Suarez sur la ligne de but, contre le Ghana en quarts de finale. La suite est connue, pénalty d’Asamoah Gyan qui passe au dessus de la barre, prolongation puis la séance de tirs au but, remportée par l’Uruguay.
La qualification : 5ème zone Amérique du Sud, barragiste face à la Jordanie (5-0, 0-0).
La phase de qualification n’aura pas été un long fleuve tranquille pour les coéquipiers d’Edinson Cavani. Devancés par des équipes supposées inférieures comme, le Chili ou encore l’Equateur, les Uruguayens doivent alors effectuer un barrage face à la Jordanie, rescapée asiatique. Le match aller se mue très vite en formalité (5-0), le retour à Montevideo est alors tranquillement géré (0-0).
L’homme à suivre : Luis Suarez
Le meilleur joueur de la Premier League est l’homme fort de la Celeste. Auteur d’une belle campagne qualificative avec 11 réalisations lui permettant de devenir le meilleur buteur de la zone sud-américaine, « El Pistolero » vient de se faire opérer au ménisque. Incertain pour le premier match de la phase de groupe face au Costa Rica, c’est tout un pays qui espère voir son leader à 100% lors de la compétition. Il a en tout cas les moyens de porter très haut sa sélection.
Le point fort : La ligne offensive
En plus de Luis Suarez, l’attaque uruguayenne possède dans ses rangs Edinson Cavani et l’inusable Diego Forlan. A l’image de la Coupe du monde 2010 où le trio avait envoyé son équipe en demi-finale, leur force de frappe sera une nouvelle fois l’atout majeur de la Céleste en terres brésiliennes.
Le point faible : La défense
Malgré la saison impressionnante de Diego Godin au sein de la défense de l’Atlético Madrid, l’Uruguay encaisse trop de but. Avec un collectif porté vers l’avant, il est toujours difficile de garder un bloc défensif solide, en témoignent les 25 buts encaissés en phase qualificative. Le groupe uruguayen se doit donc d’améliorer son animation défensive pour devenir plus imperméable. Si c’est le cas, il faudra alors compter sur la Celeste pendant ce Mondial. Mais ce n'est pas gagné.
L’objectif : 1/4 de finale
Le groupe très relevé composé de l’Italie, de l’Angleterre et du Costa Rica, obligera l’Uruguay à démarrer sa compétition pied au plancher. Le premier objectif est donc de sortir de la poule. Ensuite, les quarts de finale deviendront un objectif logique au regard du niveau des joueurs composant la sélection azur. La Céleste aura surtout à coeur de défendre un maximum sa quatrième place obtenue en Afrique du Sud.
Le point culture :
Savez-vous ce qu'est la "garra charrua" ?
La garra charrua symbolise le style de jeu historique de l'Uruguay basé sur l’engagement et la force morale de ses joueurs. Le terme provient du peuple amérindien Charrua, basé sur les côtes du rio de la Plata et du rio Uruguay, qui opposa une grande résistance aux Conquistadors.
A suivre : l'Iran