BRESIL 2014

Japon

Tour des Nations : Japon

Pendant 16 jours, nous vous proposons tous les jours la présentation de deux équipes du Mondial. Après l'Allemagne, place à la peu bruyante mais redoutable armada du Japon.

Japon

La dernière participation : 2010

Depuis qu’il a découvert les joies d’une participation à la Coupe du monde en 1998, le Japon ne la quitte plus. Présents en Afrique du Sud, les Japonais réalisent un excellent parcours, en adéquation avec leurs ambitions. Dans le groupe E, s’ils s’inclinent contre les Pays-Bas (1-0), les Samouraïs Bleus s’offrent deux succès maitrisés contre le Cameroun (1-0) et surtout le Danemark (3-1). Ils marqueront le Mondial en huitièmes de finale lors d’un duel soporifique et indigne d’une Coupe du monde face au Paraguay. Eliminés au tirs au but (0-0, 5 tab à 3), les Japonais manquent d’un rien une inédite qualification en quarts de finale.

La qualification : 1er du groupe B (zone ASIE)

Les Japonais n’ont jamais tremblé pour s’extraire du groupe B. Equipe la plus en forme d’Asie ces dernières années, le Japon a confirmé sa supériorité en devançant l’Australie et en ne s’inclinant qu’une seule fois contre la Jordanie (2-1). A noter que durant la période de qualifications, ils sont venus battre la France à Saint-Denis (1-0). Tout sauf un hasard.

L’homme à suivre : Shinji Kagawa

S’il n’a pas réussi à s’imposer à Manchester United où il a tout de même disputé 38 rencontres en deux saisons, Shinji Kagawa est peut-être le joueur japonais le plus talentueux. Le seul joueur asiatique à avoir inscrit un triplé en Premier League sera l’atout numéro un des Samouraïs au Brésil. Il devrait former un redoutable duo avec le virevoltant Honda. Son peu de temps de jeu en Angleterre lui donne en tout cas la garantie d’arriver en Amérique du Sud avec plein d’énergie à revendre. Et ça, ça peut faire toute la différence.

Le point fort : Des joueurs de plus en plus empreints d’Europe

Mine de rien, depuis 1998, le Japonais s’exporte très bien en Europe. Si bien que le groupe est désormais pleinement scindé en deux parties distinctes : les 12 joueurs qui évoluent en Europe, les 11 qui jouent dans le championnat domestique. Avec des joueurs rodés aux joutes du Vieux Continent (Nagatomo, Kagawa, Honda, Yoshida, Uchida…), le Japon fera parler l’expérience du plus grand football au Brésil.

Le point faible : Un manque d’identité internationale

Ce ne sera que la cinquième Coupe du monde des Japonais. S’il a vite grandi en atteignant deux fois les 1/8èmes de finale, le Japon manque encore d’envergure internationale. Une ou deux mégastars et un plus grand vécu manqueront peut-être au pays du soleil levant pour tout renverser au Brésil.

L’objectif : ¼ de finale

Les quarts de finale, cela semble un peu présomptueux pour une équipe qui n’a pas le même renom que celles du top 8 mondial. Mais le sélectionneur italien Alberto Zaccheroni entend bien faire mieux qu’en 2010 et cela passe par une qualification en quarts. Présents dans le groupe le plus ouvert de ce Mondial avec la Grèce, la Colombie et la Côte d’Ivoire, les Japonais ont toutes les cartes en main pour voir les huitièmes de finale. Avec vraisemblablement l’Italie, l’Angleterre ou l’Uruguay au menu du second tour, les Japonais devront réaliser l’exploit pour enfin atteindre les quarts de finale de la plus grande compétition de football.

Point culture :

Saviez-vous que la série animée Olive et Tom a joué un rôle prépondérant dans le développement du football japonais ?

Tout le monde ou presque connaît Olive et Tom, les tirs de la feuille morte et les reprises de volée fracassantes en duo. La série, diffusée pour la première fois au Japon en 1983, narre l’histoire d’Olivier, un jeune Japonais qui rêve de devenir le meilleur footballeur du monde. Jusqu’à son apparition sur les écrans de télé nippons, le football est loi d’être populaire au Japon contrairement au baseball par exemple. La série va cependant largement contribuer à sa promotion. On prétend d’ailleurs que les jeunes enfants qui découvrirent Olive et Tom en 1983 devinrent les internationaux qui défendirent les couleurs japonaises lors de France 98.

A suivre : la France

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal, la Corée du Sud. l'Algérie, la Grèce, le Costa-Rica, l'Argentine, la Côte d'Ivoire, la Suisse, le Brésil, le Ghana, l'Equateur, l'Italie, les Etats-Unis, la Colombie, le Honduras, la Bosnie, le Nigéria, la Croatie, le Chili, la Russie, l'Australie, le Mexique, l'Angleterre, l'Allemagne.