BRESIL 2014

Coupe du monde 2014

Où en sont les favoris ?

A 3 jours du Mondial, les principaux favoris à la victoire finale ont achevé leurs matches de préparation. Bilan des forces en présence de l’Allemagne, de l’Argentine, du Brésil et de l’Espagne.

Espagne-Allemagne-Brésil-Argentine

L’Allemagne :

Les Allemands ont effectué deux matches de préparation, un premier face au Cameroun (2-2) et un dernier remporté facilement contre l’Arménie (6-1). Premier élément majeur, la blessure de Marco Reus face à l’Arménie, obligé de déclarer forfait pour la Coupe du monde. Privé de son ailier dynamiteur de défense, la Mannschaft doit reconstruire son attaque, puisqu’il était l’élément de base de la ligne offensive allemande. Joachim Low devra trouver une alternative, la densité du groupe des 23 devrait permettre aux coéquipiers de Reus de trouver une solution à son absence. L’attaque Allemande a donc fonctionné à plein régime avec 8 buts en deux matches, à noter le but de Klose vendredi soir, lui permettant de devenir le meilleur buteur de l’histoire de l’Allemagne avec 69 buts. La défense pose elle quelques soucis avec deux buts encaissés face au Cameroun et un contre les Arméniens. Face à de grandes nations la défense devra répondre présente et ne pas sombrer, comme face à l’Italie à l’Euro 2012. L’Allemagne a donc prouvé qu’elle était prête offensivement mais qu’elle pouvait souffrir défensivement, ce n’est pas sans rappeler la saison du Bayern de Munich.

L’Argentine :

Deux matches, deux victoires face à des adversaires modestes, l’Argentine a fait le plein de confiance. Certes, la Slovénie (2-0) et Trinité-et-Tobago (3-0) n’ont pas offert une grande opposition mais les Argentins ont su inscrire 5 buts et tout ça, sans en encaisser le moindre. Pas la moindre blessure à signaler, Messi en forme, en témoigne son but face à la Slovénie, tous les voyants sont aux verts. Les Argentins sont à l’image du football qu’ils pratiquent depuis quelques temps, sûr et serein avec un collectif formé autour de la Pulga. L’Albiceleste semble fin prête pour la Coupe du monde chez l’ennemi brésilien. La défense argentine, qui pouvait laisser planer quelques doutes, a rassuré les observateurs en n’encaissant aucun but. La force de frappe offensive n’est plus à démontrer, avec Messi, Higuain, Di Maria et Aguero, la bonne tenue de l’Argentine pendant le Mondial passe donc par une défense solide. Mascherano et Garay devront être au diapason de la ligne d’attaque et dans ce cas, l’Argentine sera un sérieux client à la victoire finale.

Le Brésil :

Le grand favori a préparé de la meilleure des façons possible son Mondial. Avec une première victoire face au Panama (4-0) et une deuxième contre la Serbie (1-0), les Brésiliens ont assumé leur rôle. 5 réalisations pour aucun but encaissé, à l’image de l’Argentine, la Seleçao fonctionne bien offensivement et défensivement. Les blessures ne sont pas venues ternir le bilan et Neymar semble en pleine forme, son coup-franc direct témoigne de sa bonne condition. Toutefois, la première période face à la Serbie, terminée sur un triste 0-0, doit être une alerte pour le Mondial où rien ne sera facile. Les sifflets des supporters brésiliens à la fin de cette première mi-temps sont un signe fort. Il ne suffira pas au Brésil de gagner ou de ne pas perdre, il faut vaincre en pratiquant un spectacle de tous les instants. La pression qui pèse sur les épaules de la sélection est forte voire insoutenable et ils viennent d’en avoir les prémices. Les matches de préparation n’ont donc pas donné d’éléments supplémentaires. Le Brésil est favori, le Brésil gagne, mais le Brésil subit une pression hors-norme.

L’Espagne :

Les Espagnols continuent d’aligner les victoires, leurs deux matches de préparation se sont soldés sur le même score (2-0), face à la Bolivie et le Salvador. L’interrogation sur la blessure de Diego Costa commence à s’évaporer petit à petit avec sa titularisation face au Salvador et sa bonne tenue pendant la rencontre, l’Espagne peut donc être rassurée. Aucune autre blessure n’est à signaler pour les Ibériques, la forme des joueurs semble bonne, leur jeu toujours en place avec cette domination si caractéristique et impressionnante en terme de possession de balle. De plus, l’apport de Diego Costa à la pointe de l’attaque, apporte un nouveau profil à la Roja et de nouvelles cartes à jouer pour Vincente Del Bosque. La désillusion en Coupe des Confédérations, défaite (3-0) en finale face au Brésil, semble effacée pour les Espagnols et ils arrivent en terre brésilienne avec le plein de confiance et une étiquette de favori à leur propre succession.