Tour des Nations : Grèce

La dernière participation : 2010

Une deuxième participation à une Coupe du monde et une première victoire, en phase finale, face au Nigéria (2-1). Un premier succès historique cependant insuffisant pour se hisser en huitième de finale. Les Grecs terminent à la troisième place du groupe B à un petit point de la Corée du Sud deuxième.

La qualification : 2ème du Groupe G (zone Europe), barragiste face à la Roumanie (3-1; 1-1)

Quart de finaliste du dernier Euro, la Grèce est restée sur une dynamique positive en réussissant un beau parcours durant les phases de qualification à la Coupe du monde 2014. Deuxième de son groupe à égalité de points avec la Bosnie, la Grèce a été devancée à la différence de buts. En barrage, les bleus ciel et blanc ont facilement disposé de la Roumanie (3-1 ; 1-1) sans trop trembler.

L’homme à suivre : Konstantinos Mitroglou

C’est la star de cette équipe. Le héros des barrages face à la Roumanie, auteur de deux buts au match aller et d’un au match retour. A cette époque, il était encore le buteur ultra-prolifique de l’Olympiakos, meilleur buteur du championnat avec 14 unités, ce qui en faisait un incontournable de la sélection grecque. Mais depuis son transfert à la mi- saison vers Fulham, Kostas Mitroglou est méconnaissable. Blessé « Mitrogoal » ne dispute que trois matches avec le club anglais qui finit par être relégué. Attaquant complet et puissant, il est efficace des deux pieds, bon finisseur et opportuniste. Au Mondial, il sera le fer de lance de sa sélection.

Le point fort : La défense

Cette équipe sait conserver le score. Durant les phases de qualification, les Grecs n’ont encaissé que 4 buts. Un secteur de jeu efficace leur permettant de se qualifier pour une deuxième Coupe du monde consécutive. Le symbole de cette défense est sans conteste le défenseur centrale du Borussia Dortmund, Sokrátis Papastathópoulos. Guerrier, solide, rugueux, il est le cadre de l’arrière garde des Hellènes.

Le point faible : L’attaque

Si cette équipe sait défendre, en revanche les choses se compliquent en attaque. Le secteur offensif fut le gros point noir des Grecs durant les qualifications. Ils n’ont inscrit que 12 buts en 10 rencontres. Espérons pour eux que Mitroglou répondra présent et retrouvera le rythme qui était le sien en début de saison.

L’objectif : 1/8ème de finale

10 ans après son titre de championne d’Europe, la Grèce veut une nouvelle fois brandir la carte de l’effet de surprise. Dans un Groupe C relativement ouvert (Colombie, Japon, Côte d'Ivoire), où aucun favori n’est clairement déclaré, les Hellènes tenteront de créer la surprise. La Grèce vendra en tout cas chèrement sa peau pour atteindre, pour la première fois de son histoire, le cap des 1/8ème de finale. Ils peuvent difficilement espérer mieux.

Point Culture :

Savez-vous pourquoi la sélection nationale grecque est surnommée « Le Bateau Pirate » ?

Ce surnom est tout récent. En effet, c’est à l’occasion de l’Euro 2004, organisé au Portugal et remporté par la Grèce à la surprise générale, que les médias ont commencé à parler de ce Bateau Pirate qui sabordait tous les navires adverses.

A suivre : le Costa Rica.

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l’Uruguay, l’Iran, le Portugal, la Corée du Sud, l’Algérie