BRESIL 2014

Russie

Tour des Nations : Russie

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Aujourd’hui la Russie, pour son grand retour en Coupe du monde.

Russie

Dernière participation : 2002

Le Mondial co-organisé par le Japon et la Corée du Sud n’est pas un bon souvenir pour les Russes. Malgré un groupe moyen composé de la Belgique, du Japon et de la Tunisie, les Russes ne parviennent pas à se qualifier pour les huitièmes : une victoire sur la Tunisie (2-0) et deux défaites contre le Japon (0-1) et la Belgique (2-3). Le revers contre le Japon a notamment engendré de violents incidents en Russie où 20 personnes ont été blessées.

Les qualifications : 1ère du groupe F (zone Europe)

Les Russes sortent premiers de leur groupe de qualification, contre toute attente puisque le Portugal figurait également dans ce groupe. Mais la route a été sinueuse avec cette défaite inattendue contre l’Irlande du Nord (0-1) et un nul (1-1) contre l’Azerbaïdjan. Malgré tout, c’est une première victoire pour l’équipe de Fabio Capello qui revient dans un Mondial pour la première fois depuis 12 ans.

L’homme à suivre : Alan Dzagoev

Pas de star dans cette équipe russe mais quelques joueurs clés tout même. Parmi eux, Dzagoev, meilleur espoir de Russie en 2008 et co-meilleur buteur de l’Euro 2012 avec de grands noms comme Cristiano Ronaldo ou Mario Gomez malgré une élimination dès les phases de poule. Dzagoev a tout pour mener son équipe sur la route des huitièmes de finale alors qu’il n’a aujourd’hui que 23 ans. Mais 30 sélections tout de même en équipe nationale. Le milieu de terrain du CSKA Moscou est aussi et surtout un pari sur l’avenir avec en ligne de mire : le Mondial 2018 en Russie.

Le point fort : la cohésion à l’arrière

C’est ce qu’a réussi à insuffler Fabio Capello dans cette équipe. L’Italien a imposé une rigueur exemplaire qui paie en défense. De plus, tous les joueurs russes de cette Coupe du monde jouent dans le championnat nationale et se connaissent donc très bien. Ce pourrait être un avantage supplémentaire en cas de difficultés.

Le point faible : irrégularité

La Russie est capable du meilleur comme du pire et c’est ce qui la rend si imprévisible : un nul contre le Brésil et une défaite contre l’Irlande du Nord par exemple. Et cette irrégularité pourrait s’accentuer au Brésil car sur les 23 joueurs sélectionnés, le Mondial 2014 sera le premier pour 22 d’entre eux. Un manque d’expérience à double tranchant.

Objectif : ¼ de finale

La Russie a été chanceuse lors des tirages au sort en héritant d’un groupe composé de la Belgique, la Corée du Sud et l’Algérie. Si les Diables Rouges sont favoris pour la première place du groupe, la Russie aura aussi son mot à dire face aux deux autres équipes. Mais sortir du groupe ne sera pas suffisant pour Fabio Capello : "La Russie est une équipe dangereuse pour n'importe qui. Son absence des dernières Coupes du monde a accru considérablement son appétit. Disons que je veux que mon équipe atteigne les quarts de finale."

Point culture :

Connaissez vous l’histoire particulière du stade Loujniki ?

C’est un stade, tout ce qu’il y a de plus normal à priori pour jouer au football. Et c’est aussi dans ce stade que l’équipe nationale joue lorsqu’elle reçoit une équipe internationale. Mais Loujniki est aussi le stade du CSKA Moscou et du Spartak. Pour donner une idée, c’est un peu comme si le PSG et Marseille se partageaient le Parc des Princes ou le Vélodrome.

Equipe à suivre : Australie

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal, la Corée du Sud. l'Algérie, la Grèce, le Costa-Rica, l'Argentine, la Côte d'Ivoire, la Suisse, le Brésil, le Ghana, l'Equateur, l'Italie, les Etats-Unis, la Colombie, le Honduras, la Bosnie, le Nigéria, la Croatie, le Chili.