BRESIL 2014

Equateur

Tour des nations : Equateur

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Focus sur l’Equateur, l’une des équipes du groupe des Bleus au Brésil.

Equateur

Dernière participation : 2006

C’était une bonne année pour l’Equateur. Une qualification pour les huitièmes de finale où la « Tri » s’incline contre l’Angleterre 1-0 sur un coup franc de David Beckham. L'Equateur avait pourtant réalisé un bon parcours en poules avec deux victoires contre la Pologne (2-0) et le Costa Rica (3-0) avant de s'incliner contre l'Allemagne (3-0). Cependant, l’équipe ne parvient pas à se qualifier pour le Mondial sud-africain quatre ans plus tard.

Les qualifications : invincible… à domicile.

L’Equateur réussit un petit exploit lors des phases de qualification en se hissant à la 4ème place du groupe Amérique du Sud. Et avec 7 victoires et un nul contre l’Argentine (1-1) à domicile, la « Tri » termine même devant l’Uruguay. Mais son parcours à l'extérieur inquiète : aucune victoire.

L’homme à suivre : Antonio Valencia

Capitaine de l’Equateur et numéro 7 à Manchester United (comme un certain Ronaldo ou encore Beckham et Cantona), Antonio Valencia mènera ses co-équipiers vers l’exploit. A condition de ne pas les laisser derrière lui. Le milieu offensif a en effet été flashé à 35,1 km/h balle au pied… Ce qui en fait le footballeur le plus rapide du monde. Surnommez le Antonio Valencia Bolt.

Le point fort : des accélérateurs surpuissants

A l’image de Valencia, l’Equateur possède de bons sprinters capables d’accélérer le jeu et de déborder les latéraux de n’importe quelle équipe ou presque. Ce qui en fait une équipe très offensive et préparée physiquement sur les hauteurs de Quito, sa capitale située sur les hauts plateaux de l'Equateur.

Le point faible : sans possession, pas de victoire

La bataille du Mondial sera clairement la possession de balle pour cette équipe. Fragile en défense, l’Equateur est sur la sellette dès que les joueurs subissent la pression adverse. Un trait de caractère qui explique en partie les bonnes performances à domicile comme les mauvaises à l’extérieur en phase de qualifications.

L’objectif : 1/8 de finale

Ce serait un petit exploit alors que tout le monde voit la Suisse et la France s’extirper d’un groupe E pas si terrible. La « Tri » ferait alors aussi bien qu’en 2006 en Allemagne.

Le point culture :

Mais que font les sélectionneurs de l’autre côté de l’Atlantique ?

Ils jouent aux chaises musicales. Reynaldo Rueda, avant d’être entraîneur de l’Equateur, a été sélectionneur de la Colombie son pays natal et l’Honduras, c’est à dire une équipe qu’il rencontrera en poule du Mondial. A l’inverse, le sélectionneur du Honduras, Luis Fernando Suarez, était sélectionneur de l’Equateur en 2006. Et il est lui aussi Colombien. Vous n’avez rien compris ?

A suivre : l'Italie

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal, la Corée du Sud. l'Algérie, la Grèce, le Costa-Rica, l'Argentine, la Côte d'Ivoire, la Suisse, le Brésil, le Ghana.