Les favoris répondent présents !

Alors que l'on voyait sortir l'Italie, l'Angleterre mais surtout l'Espagne dès les phases de poule, certaines équipes ont quand même réussi à tenir leur rang. Quatre sélections qui ont d'ores et déjà marqué ce Mondial brésilien dont il reste encore quelques pages à écrire. Et pourtant, que ce fut difficile pour chacune d'entre elles... alors que souvent, on s'attendait à des moments moins compliqués. Retour sur des parcours du combattant, et projection vers des matchs qui pourraient finalement presque se résumer à un Amérique du Sud - Europe.

Brésil

A chaque match la même rengaine : le Brésil ne produit pas un jeu à la hauteur de sa réputation et de ses ambitions. Des poules difficiles, un huitième remporté aux tirs au but contre le Chili, un quart de tous les dangers contre la Colombie... Difficile d'imaginer le Brésil patiner à ce point sur ses terres. Mais pourtant la Seleção est en demi-finale d'une Coupe du monde à domicile, et c'est déjà une performance. En France, on aurait bien signé... Mais que va-t'il advenir de cette sélection contre la terrible Allemagne ? Car cette fois, ni Thiago Silva, ni Neymar ne pourront défendre les couleurs du Brésil. Et quand on connaît la "Neymar-dépendance" de cette équipe, on sent bien que cette Coupe du monde pourrait leur échapper.

Allemagne

Ce sera finalement l'équipe qui aura été la moins fébrile. Une large première victoire contre le Portugal avait déjà donné le ton, alors que tout le monde parlait de la préparation compliquée des hommes de Joachim Löw. Les pendules étaient remises à l'heure... pas pour si longtemps. Les matches suivants n'ont pas tout à fait convaincu les observateurs de la force de cette équipe. La Mannschaft a en effet eu toutes les difficultés du monde à éliminer l'Algérie en huitièmes, et a gagné par le plus petit écart contre la France en quarts. Mais en fait, la plus grande force de cette équipe est qu'elle monte en puissance au fur et à mesure de la compétition, et qu'elle élève son niveau de jeu de jours en jours. Le Brésil est prévenu : l'Allemagne a clairement endossé le maillot de favori pour l'étoile 2014.

Argentine

Que penser de cette Argentine ? Comme le Brésil, l'Albiceleste a beaucoup de pression sur ses épaules compte tenu de la proximité du Brésil et de la rivalité qui existe entre les deux pays. Et ça se voit. L'Argentine se repose sur sa pépite Messi qui, à chaque fois ou presque, sauve son équipe au bord du précipice. Le Barcelonais était attendu, lui au moins répond présent. Jusque là, sa sélection s'impose à chaque fois d'un but d'écart, le minimum syndical. Suffisant cependant pour se retrouver en demi-finale d'une Coupe du monde. Mais il faudra sûrement le retour à son niveau d'un Higuain décevant (jusqu'à hier soir contre la Belgique) pour espérer faire mieux contre les Pays-Bas.

Pays-Bas

Les Pays-Bas, comme l'Allemagne, ne connaissent pas la crise... ou presque. A l'instar de la Mannschaft, les Oranje avaient frappé très fort en infligeant un 5-1 aux Champions en titre espagnols, avant de revenir dans des matches plus "normaux" contre le Chili, ou la valeureuse équipe australienne. Pour arriver en demi-finale, le fleuve a été un peu moins tranquille, c'est le moins que l'on puisse dire. Une victoire dans les dernières minutes contre le Mexique, puis une séance de tirs au but face à l'étonnante équipe du Costa Rica. Mais ce qu'aura finalement montré le parcours des Pays-Bas, c'est que la possession du ballon ne leur réussit pas. L'équipe se présentait en effet contre le Costa Rica avec un des pourcentages les moins élevés. Et c'est une statistique presque rassurante pour les hommes de Louis Van Gaal puisqu'ils rencontreront des Argentins qui eux, disposent du pourcentage le plus élevé...