Et à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne

Toute la journée tout le monde n’a parlé que de ça. Le quart de finale par ci, le quart de finale par là. Les supporters tricolores, drapés dans des fanions et la figure peinturlurée, savaient que ça allait être dur mais ils y croyaient. Pour leur donner raison, la première grosse occasion est française. Benzema, servi par Valbuena, tente sa chance mais ça passe à côté (7e). Il fait chaud dans l’enceinte du Maracanã, très chaud mais l’ouverture du score allemande va vite refroidir l’ardeur des Français. Hummels au duel avec Varane prend l’ascendant sur le jeune Madrilène et reprend de la tête un coup franc de Kroos (0-1, 12e). C'est la première fois que la France est menée dans la compétition.

Touchée, la France ne veut pas couler. Griezmann, côté droit, centre pour Valbuena. Le Marseillais bute une première fois sur Neuer, Benzema reprend mais l’ancien Lyonnais est contré (33e). Puis, Pogba, très solide, adresse une transversale au poil pour Benzema. La frappe du Madrilène n’est pas assez dangereuse, Neuer capte sans grande difficulté (43e). Menée à la pause, l’équipe de France a la place pour revenir.

Au retour des vestiaires, elle repart à l’attaque et presse dans le milieu de terrain allemand. Mais la maison bleue ne pouvait pas faire grand-chose face au réalisme et à la maîtrise de la Nationalmanschaftt. Les hommes de Didier Deschamps ont du mal, ils perdent des ballons. Pendant ce temps-là, les Allemands ne lâchent pas. Lloris réalise une superbe parade sur une tentative de Schürrle (81e). Schürrle, toujours, trouve le ventre de Varane sur un tir (87e). Dans les dernières secondes du match, Benzema a l’égalisation au bout du pied mais la main ferme de Neuer s’interpose l’air de dire « cette demie est pour nous » (90+4). Le coup de sifflet final retentit et Griezmann fond en larmes. La route des Bleus s’arrête ici, dans le mythique stade du Maracanã. La tristesse est immense dans le camp français mais les tricolores peuvent être fiers de leur parcours. En tout cas, nous on l'est. Chapeau les gars, on vous aime quand même.