BRESIL 2014

Groupe D

Arrivederci amore, ciao Italia !

Dans le choc au sommet entre la Celeste et la Nazionale pour une place en huitièmes, ce sont les Uruguayens qui resteront encore un peu au Brésil (victoire 1-0). L'Italie, elle, quitte le pays du football après un match qu'elle a semblé jouer en apnée.

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Vae victis. « Malheur aux vaincus » avait dit le chef gaulois Brennos vers 390 avant Jésus-Christ alors qu’il venait de vaincre Rome. Aujourd’hui, c’est l’Uruguay qui a fait tomber l’Italie. Dans l’obligation de gagner pour jouer les huitièmes, la Celeste a fait le boulot.

Tout a commencé avec les hymnes. Deux hymnes chantés avec le cœur et les tripes. Deux équipes pour une place, la tension était palpable avant même que le match ne commence. Dès le coup d’envoi, on assiste à un match fermé avec deux équipes qui se neutralisent logiquement. Pétrifiées par l’enjeu ? Peut-être. L’Italie n’avait besoin que d’un match nul pour se qualifier mais la Squadra Azzurra aurait bien été inspirée de prendre son destin en mains en inscrivant quelques buts.

Car la Celeste, elle, ne s’est pas posé de questions et a fini par être récompensée. Il lui a suffi d'un but. Sur un corner, Diego Godin, ou plutôt son dos, propulse le ballon au fond des filets et qualifie l’Uruguay (0-1, 81e). Un peu plus tôt, elle avait déjà raté l’ouverture du score plusieurs fois. Suarez et Lodeiro, d’abord, se heurtaient à un Gigi Buffon des grands jours (33e). Puis Rodriguez croisait trop sa frappe (58e) et la tentative de Suarez était stoppée net par une superbe parade de Buffon (65e).

La Nazionale, elle, a sombré peu à peu. Très vite, Balotelli fait du Balotelli. Un coup de genou sur Alvaro Pereira et un carton jaune pour Mario, tout sauf super. A l’heure de jeu, les hommes de Prandelli se retrouvent à 10 après l’expulsion de Marchisio auteur d’une semelle sur Arevalo (59e). Les Italiens enchaînent les maladresses. Pour ne rien arranger, Verratti se blesse sur un contact avec son coéquipier en club Cavani et sort sur civière (74e). Après l’ouverture du score, la Nazionale se réveille et cherche à tout prix à revenir, en vain. Ben oui les gars, il aurait fallu y penser avant. Cinq minutes de temps additionnel et l’arbitre siffle la fin du match. Joie et délivrance pour la Celeste et ses supporters. L’Italie, elle, s’arrête aux portes des huitièmes pour la deuxième fois de suite en Coupe du monde.

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Classement du groupe D