Groupe E
La Suisse s’en sort bien
Dans une rencontre timide de part et d'autre, la Suisse a dominé l’Equateur dans les derniers instants de la rencontre grâce à un but de Seferovic. Un résultat heureux pour la Nati.
La Suisse a eu bien du mal à justifier son rang de sixième nation mondiale, dimanche au stade Mané Garrincha de Brasilia. Peu inspirée, la Nati a remporté (2-1) son match face à l'Equateur en ouverture du groupe E, celui de l'équipe de France qui affronte le Honduras à 21 heures. Mais que ce fut dur. Les hommes de Hitzfeld qui avaient réalisé d'excellents éliminatoires et dont on vantait la sélection joueuse et bien organisée, où se mêlaient les influences des éléments suisses et ceux issus des pays de l'ex-Yougoslavie, ne sont jamais parvenus à imposer leur rythme. Il a même fallu un but de Seferovic, le coéquipier d’Antoine Griezmann, au bout du temps réglementaire pour que la Nati empoche la victoire. Plus tôt, esseulé au premier poteau, Mehmedi, tout juste entré en jeu à la place de Stocker, était venu placer sa tête sur un coup de pied en coin de Rodriguez pour ramener les deux formations à un partout.
Valencia, Enner de son prénom
Du côté de la "Tri", la sélection de l'Equateur, on attendait le joueur de Manchester United Juan Antonio Valencia. On a vu son homonyme Enner Valencia. L'attaquant qui évolue au Mexique est apparu en jambes, volontaire et percutant. Outre son but à la moitié de la première mi-temps (22e) sur une tête au premier poteau consécutive à un coup-franc non loin du poteau de corner, Enner Valencia s'est procuré de nombreuses occasions franches. Une belle frappe de peu au-dessus à l'heure de jeu ou encore ce contre sur un défenseur suisse qui aurait pu lui profiter à un quart d'heure de la fin. Avec son compère Montero, le milieu droit équatorien, il fut le meilleur joueur d'une partie plutôt terne.
La qualification face aux Bleus
Car ce ne fut pas les quelques frappes de Shaquiri ou le but refusé pour hors-jeu - limite - à l'attaquant de Nuremberg, Dermic, qui change le sentiment de trop peu laissé par la Nati tant défensivement que dans l'animation offensive en passant son gardien Benaglio, peu inspiré dans ses interventions. Ce qui change tout, c’est ce but de la 93e minute inscrit par Seferovic alors que les deux équipes paraissaient se contenter d’un point. La Suisse prend la tête de la poule et affrontera la France vendredi prochain avec en ligne de mire une qualification pour les huitièmes de finale. En 2010 après avoir battu l’Espagne en ouverture, elle avait échappé à la Nati…