Hugo Lloris : "Ecrire notre propre histoire"

Hugo Lloris et Didier Deschamps ont tous les deux insisté sur la nécessité d'y croire contre l'Allemagne et de ne pas regarder derrière. "On vit l'instant présent, a déclaré Lloris. Il y a eu un historique entre les deux nations mais on veut écrire notre propre histoire." Deschamps a même expliqué qu'il n'y avait pas de pression particulière :"Les joueurs n'ont pas de pression. Il y a une nouvelle page à écrire demain. (...) Nous n'avons pas de raison d'avoir peur. Les Allemands sont solides mais il n'y a pas de crispation." Et en parlant d'histoire, Deschamps a même donné un point de départ à cette génération : "Ce qui a tout changé ? C'est le 19 novembre, c'est l'histoire de notre équipe." (match de barrage retour contre l'Ukraine 3-0)

Lloris : "Le Brésil et l'Allemagne ont affiché leurs ambitions, pas nous."

Concentration maximale donc pour demain et le quart de finale contre l'Allemagne. "Il y a un peu d'excitation, a expliqué Lloris. On ne joue pas tous les ans des quarts de finale de la Coupe du monde." Interrogé sur le rôle des gardiens grandissant tout au long de la compétition, Lloris apprécie la mise en valeur de son poste. Et a aussi encensé son homologue allemand qui prend énormément de risques sur ses sorties particulières : " Neuer est le gardien le plus complet du monde." Sur le match dans sa globalité, le gardien des Bleus s'attend à un scénario bien particulier : "On risque de subir". Il faut dire que la Mannschaft est la deuxième équipe du Mondial à confisquer le plus de ballons avec 63% de possession en moyenne.

Le point technique avec Didier Deschamps

Le sélectionneur des Bleus a répondu à de nombreuses questions sur le jeu de la Mannschaft : "L'Allemagne aime avoir le ballon pour imposer son jeu. Il y a plusieurs possibilités de composition d'équipe. (...) Si Lahm joue sur un côté, l'apport sur les ailes pourra être différent. Il peut faire les deux. (...) On a le même système. Ce sont les profils qui font que les animations sont différentes." Concernant la force de cette équipe en quart de finale, Deschamps a forcément constaté que l'Allemagne était "largement" au dessus du Nigéria tout en expliquant que les Français devaient aussi élever leur niveau de jeu. Et au jeu du "qui est favori ?", le sélectionneur s'est amusé : "Löw a dit qu'on était favori ? Il est gentil Joachim. Au début du Mondial, l'Allemagne faisait partie des favoris."