BRESIL 2014

Coupe du monde 2014

TOPS / FLOPS : Le Show Ochoa !

La Belgique déçoit mais retourne la situation in extremis, le Mexique tient en échec la Seleçao et la Russie et la Corée du Sud se neutralise. Voilà le film de la soirée passée. Joueurs clefs et déceptions, voici notre top/flop de la journée.

Ochoa

Top 3 :

Guillermo « Memo » Ochoa

Tout simplement grandiose, énorme, extraordinaire ! Il n’y a plus de mot pour décrire la prestation du gardien mexicain face au Brésil. Coutumier du fait, Ochoa est habitué à sortir de grand match dans les grands évènements. Arrêt réflexe sur la tête de Neymar (25ème), parade sur la frappe de Paulinho (44ème), et miracles successifs face à Neymar puis Thiago Silva, le portier s’est montré décisif sans jamais trépasser dans cette rencontre. Le match parfait, celui de sa vie selon le portier ajaccien. Et dire que le mexicain est à la recherche d’un club pour la saison prochaine.

Les remplaçants Belges

Quel coaching de Marc Wilmots. Les seuls Diables rouges à avoir fait la différence sont les deux entrants et buteurs, Dries Mertens et Marouane Fellaini. Entrée en jeu dès le début de la seconde période, le Napolitain a tout de suite créé du mouvement et des décalages, ce qu’avait été incapable de faire ses coéquipiers durant les 45 premières minutes. Il inscrit le deuxième but belge au terme d’une contre-attaque rondement menée et d’une frappe puissante se logeant sous la barre transversale du portier algérien. Quant à Fellaini, son hyper activité dans l’entrejeu belge a sonné la révolte. Justement récompensé par un but, il permet à son équipe d’égaliser.

Neymar

Il n’a certes pas marqué, cependant l’attaquant du Barça a montré tout le talent qui était le sien. Que peut-on reprocher à Neymar dans ce match ? Sa nouvelle coiffure peut-être, mais sur le terrain il s’est montré dangereux. Seul brésilien a créé du danger, il s’est heurté à une défense mexicaine rugueuse. Par deux fois, il aurait pu ouvrir la marque s’il n’avait pas trouvé sur son chemin un excellent Memo Ochoa. Très exposé au tacle, il a souvent pris des coups sans pour autant renoncer et tomber dans un mutisme. La seule chose que l’on puisse lui reprocher, c’est la médiocrité de ses partenaires.

Le plus : Le public brésilien

Mention spéciale au public du Fortaleza. Un hymne entonné d’une seule voix puis repris a capella. Rien que pour les frissons procurés : Merci ! Le public a même fini par arraché quelques larmes à Neymar.

Flops 3 :

La Seleçao

Que dire de cette équipe brésilienne à part qu’elle déçoit énormément. Les joueurs ne sont pas à la hauteur de l’événement et sont complètement tétanisé par la pression et l’enjeu de ce Mondial à domicile. La charnière centrale réputée pour être la meilleure du monde se montre de plus en plus friable. David Luiz et Thiago Silva évolue très haut et offrent des boulevards aux attaquants adverses. Le capitaine de la Seleçao aurait même dû être expulsé à la 79ème minute après un tacle, les deux pieds décollé et par derrière sur Chicharito Hernandez. La Seleçao va devoir se réveiller si elle veut briller durant sa Coupe du monde.

Hazard

Pour son premier match en Coupe du monde, Eden Hazard a déçu. On attend toujours, de voir le vrai joueur de Chelsea sur le terrain. Car l’ancien Lillois ne s’est jamais réellement montré dangereux. Bien muselé par la défense algérienne, il a rarement fait la différence. Seul fait d’arme à mettre à son actif, sa passe décisive pour Dries Mertens qui rattrape une prestation bien terne. On est sévère avec le Belge mais son talent l’oblige à rendre des copies plus consistantes lors des prochains matches.

Akinfeev Cette journée de Coupe du monde nous avait réconcilié avec les gardiens. Raïs M’Bolhi avait sorti un match incroyable face à la Belgique, entretenant longtemps l’espoir de victoire pour le peuple algérien. Mémo Ochoa, notre top de la journée a sorti le plus gros match de sa carrière. Et Igo Akinfeev, nous a gratifié du plus beau loupé, de la plus belle cagade de ce Mondial. S’il cherchait un sponsor, il peut d’ores et déjà se tourner vers une marque de savonnette. Une boulette qui permet à Lee d’ouvrir le score et qui aurait pu coûter cher à la Russie si Kerzhakov n’avait pas égalisé, 3 minutes seulement après son entrée en jeu.