Après le poulpe, les pandas

L’attente était insoutenable. Mais qui allait bien pouvoir remplacer la star du Mondial 2010, l’oracle aquatique, Paul le Poulpe décédé quelques mois après la victoire de l’Espagne en Afrique du Sud ? Une licorne des neiges ? Une vache inca ? José Mourinho ? Angoissée, la planète football osait à peine respirer. Qu’elle se détende ! On sait depuis hier et l’annonce de l’agence Chine Nouvelle que les parieurs chinois compteront sur l’animal vedette de leur pays pour les aider à placer leurs mises. Une équipe de pandas devins sera chargée des pronostics de la Coupe du monde 2014. On ne connaît pas encore le nom de ces prophètes chinois mais on sait déjà qu’il serait dangereux de mettre en doute leurs avis. En effet, malgré leur aspect nounours, les pandas sont loin d’être commodes (mais il ne faut pas les mettre au placard pour autant).

Un record à battre pour les pandas

Si le céphalopode faisait connaître ses choix en ouvrant une boîte aux couleurs de l’équipe gagnante, les ursidés, eux, auront à choisir entre des paniers de nourriture représentant la victoire, la défaite ou le nul. Mais attention, ceci uniquement lors des phases de poule. Pour les matches à élimination directe, en revanche, ils devront grimper dans l’arbre portant le drapeau de l’équipe de leur choix. Il ne s’agirait pas de les engraisser pendant un mois. Avec ses tentacules devineresses, Paul le Poulpe avait réussi huit bons pronostics en 2010. Record à battre pour les oracles poilus.

N.B. : Si Paul le Poulpe vous manque, sachez que vous pouvez lui rendre visite (ou du moins voir ce qu’il en reste) à l’aquarium d’Oberhausen en Allemagne. Une statue à son effigie renfermant ses cendres y a été installée. Et si vous êtes en voyage dans l’ouest de l’Espagne, n’hésitez pas à vous arrêter à O Carballiño, ville dans laquelle le mollusque a été promu citoyen d’honneur.