Suisse
Pendant ce temps là, le groupe E...
Alors que les Bleus se préparent face au Paraguay ou la Jamaïque dans quelques jours, les premiers adversaires des Bleus peaufinent aussi les moindres détails… avec plus ou moins de réussite.
Les Honduriens seront les premiers adversaires de l’équipe de France le 15 juin prochain. Et Didier Deschamps ne pouvait sûrement espérer mieux : c’est clairement l’équipe la plus faible du groupe E donc les Français en profiteront sûrement pour gagner en confiance. D’autant plus que les joueurs de Luis Fernando Suarez ne vivent pas une préparation idéale. Défaits par la Turquie (0-2) puis par Israël (2-4), les Honduriens ont des soucis à se faire côté défense. Sans compter que trois de ses joueurs cadres – Arnold Peralta, Luis Garrido et Boniek Garcia - sont d’ores et déjà forfaits.
La décla :
Luis Fernando Suárez : « Une chose est complètement sûre : même si on devait perdre nos trois matches, les joueurs vont tout donner, jusqu'à la dernière goutte de leur sang dans ces rencontres, a déclaré mercredi dernier le sélectionneur lors d’une conférence de presse à Washington.Cela serait une expérience plus que positive d'aller plus loin que les 8es de finale et de continuer à gagner des matchs, même si les gens pensent que c'est un peu naïf de penser comme cela. »
« The » adversaire de l’équipe de France dans le groupe E. Et à voir son match contre la Jamaïque samedi dernier, la Suisse n’a pas rassurée. Poussive, la sélection helvète s’est imposée 1-0 sur une équipe de faible opposition. Mais pas de quoi s’inquiéter pour autant. Les Suisses sortaient d’une semaine de préparation physique intense et cela s’est vu sur le terrain. Sans oublier la volonté d’Ottmar Hitzfeld de faire tourner son équipe en titularisant quelques joueurs inhabituels en début de match. Mais finalement la victoire, contre n’importe quelle équipe, était bonne à prendre car certains Suisses manquent cruellement de confiance à 10 jours du Mondial : Seferovic a ciré le banc de la Real Sociedad cette saison. Même scénario pour Ziegler. Le seul joueur qui inquiète vraiment est Granit Xhaka, le milieu de Mönchengladbach. Le sélectionneur suisse cherche en ce moment un soutien derrière l'attaquant indiscutable Drmic. Et plus les jours passent, moins Xhaka semble être le favori. Mais il lui restera un match de préparation pour son ultime chance de débuter à Brasilia. Ce sera contre le Pérou demain (mardi).
La décla :
Ottmar Hiitzfeld : « Jouer la Jamaïque était utile avant d'affronter l'Equateur et le Honduras. Nous en savons désormais plus sur ce qui peut nous attendre au Brésil. … Nous n'étions qu'à 80 % de nos moyens. Nous nous sommes entraînés de manière très intense cette semaine sans penser à ce match contre la Jamaïque. Il manquait de la fraîcheur. De la précision aussi. Mais d'ici le 15 juin, nous avons encore le temps de bien monter en puissance. »
Donc le dernier adversaire des Bleus dans le groupe E. Comme le Honduras, l’Equateur devrait faire partie des équipes éliminées à l’issue des poules. Et comme le Honduras, cette équipe vit une préparation difficile. Pourtant, le match nul accroché face au Pays-Bas avait de quoi rassurer d’autant plus que Reynold Rueda ne comptait pas son effectif complet. Mais face au Mexique, les Equatoriens ont subi… sans pour autant se battre pour maîtriser la possession de balle. C’est d’ailleurs cette problématique que devront résoudre les Bleus. Parce que si l’Equateur contrôle le ballon, il peut devenir candidat à une place en huitièmes. Finalement, il faudra attendre le dernier match de préparation contre l’Anlgeterre le 4 juin pour en savoir vraiment plus. Rueda disposera alors de la totalité de ses titulaires à l’exception de Segundo Castillo, blessé contre le Mexique.
La décla :
Reynaldo Rueda : « Elles (les équipes du groupe E) sont estampillées mondialistes. C'est un groupe très difficile, avec trois styles très différents. Les deux Européens ont de fortes individualités et le Honduras a montré beaucoup de maturité. Il faudra être à notre meilleur niveau dès le premier match. »