Groupe A
Le Brésil lance ENFIN son Mondial
Une victoire quelque peu controversée en ouverture, un match nul face au Mexique... Le Brésil ne semblait pas très bien parti. Il aura fallu attendre la troisième et dernière journée des poules pour voir la nation du football se qualifier pour les huitièmes grâce à une victoire 4-1 face au Cameroun.
Un stade jaune, un hymne avec encore et toujours un final a capella grandiose et les mêmes acteurs que pour le match d’ouverture. A priori, pas de grand changement avec les matches précédents. Mais alors qu'est-ce qui a libéré le Brésil ? Un adversaire plus faible ? Avec zéro point et beaucoup de problèmes, le Cameroun, déjà éliminé, n’avait aucun enjeu si ce n’est celui de terminer sur une bonne note et la tête haute. Mais face à des Brésiliens à domicile, la tâche était presque impossible pour les Lions indomptables.
Le match démarre fort. Bousculé sans raison par Nyom, Neymar répond de la meilleure des façons en inscrivant le 100e but de cette Coupe du monde. Luiz Gustavo, côté gauche, récupère le ballon et adresse un centre parfait en direction de la jeune pépite brésilienne. Le Barcelonais ne se fait pas prier et ouvre le score d’un plat du pied (0-1, 17e). Trois minutes plus tard, il est même tout près du doublé mais sa reprise de volée parfaite est boxée en catastrophe par Itandje (20e). Matip redonne espoir aux Lions indomptables. A la réception d’un centre de Nyom, le défenseur de Schalke 04, seul au premier poteau, n’a plus qu’à conclure (1-1, 26e). La joie camerounaise est de courte durée. Le feu follet brésilien, Neymar, permet aux siens de reprendre l’avantage. Servi par Marcelo, il fixe Nkoulou et prend Itandje à contrepied (1-2, 35e).
Fred, moustache et hors-jeu
Au retour des vestiaires, Fred, très critiqué depuis le début du Mondial, trouve enfin le chemin des filets. Fernandinho sert David Luiz sur le côté gauche. Le futur Parisien centre et trouve la tête de Fred. Le ballon est au fond et la moustache de l’ancien Lyonnais frétille. Le but est entaché d’une position de hors-jeu (la grande spécialité de Fred) mais l’arbitre ne pipe pas mot (1-3, 49e). Assommés, les Lions indomptables ne rugissent plus. Fernandinho aggrave même la marque en fin de match d’un pointu en bout de course (1-4, 84e). Le Brésil ne rassure pas complètement mais lance enfin son Mondial. Une chose est sûre, la Seleçao n’a pas fini de monter en puissance.