BRESIL 2014

Equipe de France

Patrice Evra est un « homme heureux »

Le joueur de Manchester United est apparu très décontracté devant la presse cet après-midi, un exercice qui ne lui plaît pas forcément mais qu'il assume aujourd'hui avec le sourire.

Evra

Patrice Evra n'a esquivé aucune question. Pourtant elles ont été nombreuses à aborder Knysna et le Mondial 2010. Le joueur de l'équipe de France est pourtant resté très calme, et a même souri lorsqu'un journaliste a évoqué la « taupe » du vestiaire en 2010. Evra explique pourtant que rien n'a changé : « J'aimerais bien déjà qu'on ne parle pas de moi. J'ai eu plusieurs expériences, je suis capitaine en club et je vais pas changer ma nature. La seule chose qui a changé c'est qu'aujourd'hui je donne tout et je reçois beaucoup d'énergie. J'essaye toujours de donner le maximum mais avec l'expérience j'arrive à prendre du recul et ça me donne de l'énergie. »

Concernant le groupe, l'ancien capitaine des Bleus loue la qualité du collectif : « Il y a cette fierté de porter ce maillot. L'état d'esprit, il est irréprochable. Et si on continue à mettre le bleu de chauffe à chaque match, malgré tout le respect que j'ai pour les adversaires, l'adversaire à battre c'est l'équipe de France. La priorité, c'est que les Français soient fiers de nous, quoiqu'il arrive. »

Un collectif à qui il ne donne pas de limites mais dont il ne connaît pas les véritables chances dans ce Mondial : « On a certaines certitudes, j'ai confiance en les 23 joueurs, la star ce n'est pas un seul joueur c'est l'équipe. Mais ça reste fragile, j'aimerais bien voir comment on va réagir quand ça va se compliquer. C'est ça la grande question. Je ne sais pas, je suis confiant, tous les voyants sont au vert mais je reste vigilant. On l'a su lors de France - Ukraine, on s'est dit, voilà ces gars là ont du caractère. Si on est dos au mur, on va répondre présent. Ça oui, je peux m'en porter garant. »

Et en conclusion, Patrice Evra est parti avec le sourire aux lèvres répondant aux mercis des journalistes : « De rien, c'était un plaisir. Merci d'être venu. »