Equipe de France
L'actualité quotidienne des Bleus
Conférence de presse, actualités des Bleus, retrouvez ici tout ce qui concerne l'équipe de France et ce qui l'entoure ce vendredi.
Les Bleus avaient rendez-vous avec la presse à 15h45. Loïc Rémy, Stéphane Ruffier et Blaise Matuidi se sont succédés aux micros pour répondre notamment aux questions concernant le Honduras. Une équipe inconnue des Bleus ou presque. Rémy comme ses coéquipiers ont reconnu ne pas connaître beaucoup de joueurs honduriens. Mais Matuidi a précisé sur l'analyse vidéo : "On aura le temps de rentrer dans les détails demain. Il y a toujours une réunion pour ça. ça sera au coach de nous expliquer tout ça. J’espère qu’on sera concentré et qu’on fera le maximum pour l’emporter. Il faut se concentrer sur nous et par sur les adversaires." Et concernant la réputation du jeu hondurien, très physique et agressif : "C’est une équipe que l’on connaît maintenant, bien sûr qu’elle est physique. On doit rester nous même avec nos qualités, on peut les mettre en difficulté. Pour le défi physique il y a un arbitre pour faire la loi."
L'arbitrage justement. Tous ont pu commenter le pénalty sifflé contre la Croatie hier. Mais seul Loïc Rémy s'est vraiment exprimé : « C'est vrai qu'il n’y a pas faute du tout. Fred a de l'expérience et tombe au bon moment. Ce genre de faute devrait être sanctionnée contre les attaquants."
Pour le reste, tout va bien au sein du groupe : Rémy commente la place de Patrice Evra : "il a ce rôle de grand frère. A l’intérieur du groupe il fait énormément de bien. » Ruffier celle de Lloris : " On avec Michael Landreau est très complice, on est solidaire, on se dit de mettre Hugo (Lloris) dans les meilleures dispositions. Tout se passe très bien." Et Matuidi celle de Benzema : "C’est un joueur de classe mondiale. J’espère qu’il sera comme il est actuellement au top de sa forme."
Bref, pas de problème pour les Bleus. Et pas d'euphorie non plus selon Matuidi : "On a beaucoup d’ambitions mais on garde notre humilité. La coupe du monde est une compétition particulière très difficile. Il y a beaucoup de bonnes équipes il faudra faire attention à ne pas s’enflammer."
Dans le reste de l'actualité de l'équipe de France :
De 10 à 15 milles !
Ils étaient 10000 supporters à venir encourager les Bleus lors de leur premier entrainement en public mardi dernier, ils seront environ 15000 ce soir à 21h pour le deuxième. A deux jours du premier match des Bleus, les supporters français commencent donc à arriver au Brésil et plus particulièrement au stade Botafogo.
Des nouvelles de Franck Ribéry
Ou plutôt de son médecin qui a expliqué les détails du forfait. Pour le médecin Franck Le Gall, une participation au Mondial était tout à fait possible au départ : «Les examens cliniques étaient pourtant très rassurants. Pour moi, il n’y avait aucune raison pour qu’il ne fasse pas le Mondial. On a trouvé les explications pour ses douleurs, mais pas le moyens pour qu’elles cèdent ou qu’il joue avec…» Un moyen cependant existait : les infiltrations censées calmer les douleurs. Mais Ribéry aurait refusé : «Franck appartient à un club où le mode de traitement de toute pathologie se fait par piqûres. Il a dû en avoir au moins 30 dans l’année. A un moment, tu n’en peux plus, on ne l’a pas fait.»
Raymond Domenech, expert en géo-politique
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a trouvé une explication à la crise ukrainienne dans un interview accordé au magazine GQ : «Les Ukrainiens croyaient être qualifiés grâce à leur victoire 2-0 à l'al.... S'ils nous avaient éliminés, les Ukrainiens auraient eu un truc à se raccrocher, en se disant “On va à la Coupe du monde, on parle d'autre chose et les Russes on les affronte sur le terrain.” Involontairement, nous sommes peut-être responsables de la crise en Ukraine.» Plus qu'une chose à dire : les Bleus devraient peut-être laisser gagner le Honduras, l'Equateur et la Suisse. Comme ça, pas de risque...