BRESIL 2014

Coupe du monde 2014

Le portrait-robot du vainqueur de la Coupe du monde

A 13 jours du début de la Coupe du monde 2014, les pronostics sur le vainqueur de la Coupe du monde sont nombreux. Malgré les incertitudes, on peut d’ores et déjà établir le profil du prochain gagnant.

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Éteignez vos téléviseurs. Pas besoin d’attendre le 13 juillet et la finale, le vainqueur de la prochaine Coupe du monde est déjà connu…tout du moins son profil. Basé sur les 5 dernières équipes victorieuses lors du Mondial (Brésil 1994 ; France 1998 ; Brésil 2002 ; Italie 2006 ; Espagne 2010), la rédaction a regroupé des statistiques qui permettent de dessiner les contours du futur lauréat de cette Coupe du monde 2014.

Une première place indispensable

Le seul point commun pour les cinq dernières sélections victorieuses de la Coupe du monde. Elles ont toutes terminés première de leur groupe. Peu importe le nombre de points par contre, par exemple l’Espagne en 2010 avait « seulement » 6 points et même une défaite au compteur contre la Suisse. On comprend bien sûr l’avantage important de terminer premier et d’ainsi rencontrer une nation « plus faible » qui aura fini la phase de groupe à la deuxième place.

Une défense de fer…

« L’attaque fait lever les foules tandis que la défense fait gagner les titres ». Tout le monde (ou presque) connait cette citation de Michael Jordan. Et cette phrase, de l’un des plus grands basketteurs de l’histoire, s’applique aussi au football. La preuve avec ce graphique, aucune de ses équipes n’a encaissé plus de 4 buts lors de ses 7 matchs jusqu’au titre. Encore plus impressionnant avec seulement 2 buts concédés, l’Espagne et l’Italie lors des deux dernières éditions ont réussi à dominer grâce à la solidité de leur défense. On peut donc tirer comme conclusion qu’une excellente base défensive reste indispensable pour soulever le trophée Jules Rimet.

…avec une attaque moins importante

A contrario, le poids de la ligne offensive est moindre. Aucune constance chez les différents vainqueurs. Certaines équipes ont dominé grâce à une attaque de feu (Brésil 2002 avec 18 buts) et d’autres (comme l’Espagne en 2010 avec 8 buts) n’ont pas forcément brillé offensivement. Comme quoi il n’est pas gage de victoire d’attaquer à outrance.

La moyenne d’âge idéale

On se demande souvent si une liste des 23 doit miser sur la jeunesse ou sur l’expérience. Si l’on en croit la moyenne d’âge des groupes des cinq derniers vainqueurs, il faut un savant mélange des deux. A noter que toutes ces équipes avaient une moyenne d’âge comprise entre 26 et 29 ans. Bonne nouvelle, le rêve est toujours permis pour l’équipe de France. En effet, la moyenne d’âge des 23 Bleus est de 26,6.

L’équipe qui va donc remporter ce Mondial terminera première de son groupe, ne prendra pas plus de 4 buts tout au long de la compétition, ne doit pas forcément avoir une attaque d’exception et doit trouver le juste milieu entre les jeunes et les vieux. Comme toutes les statistiques sont faîtes pour être contredites, on vous autorise à rallumer vos téléviseurs.

Graphiques réalisés avec Infogr.am