Coupe du monde 2014
TIRAGE AU SORT : La France craint le « groupe de la mort »
Revigorée par son probant succès face à l’Ukraine en barrages, l’équipe de France va connaître vendredi ses adversaires pour le premier tour du Mondial brésilien alors que l’ombre d’un "groupe de mort" place sur les coéquipiers de Fanck Ribéry.
L’atmosphère a changé autour de l’équipe de France de football après son probant succès face à l’Ukraine, au match retour des barrages. Vendredi c’est pourtant avec fébrilité que le président de la FFF Noël Le Graët, le sélectionneur Didier Deschamps et une trentaine de joueurs attendront le tirage au sort du premier tour du mondial brésilien. Pour ne rien gâcher, la Fifa a choisi de ménager un suspense dont les coéquipiers d’Hugo Lloris sont les premiers acteurs: la composition définitive des quatre chapeaux ne sera dévoilée que vendredi via un tirage préalable.
Explications : le chapeau 2 ne compte pour l'instant que sept nations (Chili, Equateur, Côte d’Ivoire, Ghana, Algérie, Nigeria et Cameroun) alors que le chapeau 4 présente encore les neuf nations européennes non têtes de série (Pays-Bas, Italie, Angleterre, Portugal, Grèce, Bosnie, Croatie, Russie, France).
L’une d’elles, qui aurait dû être la France en raison de son classement Fifa sera reversé dans le pot 2 et s’exposera à un groupe de la mort avec une tête de série sud-américaine (Brésil, Argentine, Colombie, ou Uruguay). Les quatre autres têtes de série sont l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et la Suisse.
Il existe des tirages " qui peuvent être plus ou moins compliqués", a expliqué Didier Deschamps sur BFMTV.com. On se souvient par exemple qu’en 2010, et alors que les Bleus de Raymond Domenech s’était envolé en Afrique du Sud par la grâce d’une main habile de Thierry Henry, le tirage avait réservé la sélection locale, le Mexique et l’Uruguay aux tricolores. Considéré alors comme un bon tirage, sur le pré l’équipe de France ne s’était jamais montrée à la hauteur de son rang ni de l’événement.
Néanmoins, "là, c’est le must, les meilleures équipes mondiales, donc on verra ce qui nous attend", poursuit le champion du monde 1998 et d’Europe 2000. "De toute façon on aura une tête de série (…) On y va avec beaucoup de bonheur, de plaisir. On verra ce qui nous attend".