TOPS / FLOPS : Valbuena : « Baixinho » le géant bleu !

TOPS

1/ Valbuena

Que dire de plus sur le génie Marseillais. Depuis le début de la préparation pré Mondial, il est tout bonnement impérial, le meilleur Français. Dans la mauvaise période des Bleus, c’est lui qui a été le plus souvent disponible et qui a tenté de créer du mouvement. Une bonne entente sur le côté droit avec Pogba et Debuchy. Les deux buts français de la soirée sont amenés par « Valbu ». Le 1er sur corner puis le deuxième sur un bon centre vers Griezmann qui pousse Yobo à marquer contre son camp. Le Brésil est tombé sous le charme de « Petit Vélo ». Au pays du football lorsque l’on hérite d’un surnom c’est que l’on est adopté et apprécié, limite adulé. Véritable coqueluche des fans brésiliens, il est désormais surnommé « Baixinho », littéralement le Petit. Autre joueur à avoir eu ce surnom, un certain Romario.

2/ Matuidi

Encore une fois au four et au moulin, le monstre Matuidi a colmaté les brèches. Le Parisien était partout sur le terrain, apportant le surnombre en phase offensive et abattant le travail défensif d’Evra et Benzema sur le côté gauche. Matuidi est monté en puissance au fil du match montrant plus d’agressivité et d’envie après une demi-heure de jeu. Peut être même trop, puisqu’il aurait dû être expulsé après son attentat sur Onazi.

3/ M’Bohli

Impériale ! Malgré la défaite de l’Algérie, le portier du CSKA Sofia signe une performance exceptionnelle à l’image de l’ensemble de cette Coupe du monde. Il a littéralement écœuré les attaquants allemands. Élu homme du match par la FIFA, ce soir, il est pour beaucoup dans le parcours extraordinaire de son équipe dans ce Mondial. Meilleur joueur de l’Algérie face à l’Allemagne, il est très certainement également le meilleur Fennec de la compétition. Joueur du modeste club du CSKA Sofia, le voilà maintenant dans la lumière pour espérer trouver plus haut.

Le petit plus : Griezmann a réussi son entrée en jeu. Fraîcheur, créativité, justesse technique, le leader de la Real Sociedad a peut-être gagné sa place de titulaire pour le quart de finale. Et que dire du match de Manuel Neuer. Le gardien, ou plutôt le nouveau libéro de l’équipe d’Allemagne, signe une nouvelle performance de haut vol. Grand artisan de la qualification allemande en quart de finale.

FLOPS

1/ Evra

S’il y en a un qui ne s’est pas montré à son aise sur la pelouse de Brasilia, c’est clairement Patrice Evra. Que ce soit offensivement où il n’a rien apporté ou défensivement où on l’a vu très fébrile, l’ancien Monégasque a fragilisé un côté gauche français déjà mis à mal par l’immobilité de Karim Benzema. Qu’ils s’appellent Odemwingie ou Moses, les Nigérians s’en sont donnés à cœur joie pour déborder les Français sur l’aile gardée par Evra. Il apparaît évident que contre un adversaire plus huppé, les errances et les retards du Mancunien auraient coûté très chers. Il faudra montrer un tout autre visage en quarts de finale car pour viser plus haut, les Bleus auront besoin d’un Evra à 100%.

2/ Benzema – Giroud

Le duo n’a pas fonctionné... c’est un doux euphémisme. Que dire d’Olivier Giroud : lourd, emprunté, le Gunner n’a jamais cessé de souffrir dans cette rencontre. A part dévier les ballons sur les corners nigérians, il n’a quasiment servi à rien. Un match à oublier au plus vite pour l’ancien Montpelliérain. Vous avez dit association avec Karim Benzema ? Sur le terrain ce n’était pas criant. Seulement 3 ballons échangés entre les deux hommes en un peu plus d’une heure de jeu. Benzema a lui aussi traversé ce match tel un fantôme sur le terrain. Ce n’est qu’une fois Olivier Giroud sorti ou plus exactement Griezmann rentré en jeu et sa place dans l’axe retrouvée que le Madrilène c’est mis au diapason. Son travail défensif sur le côté gauche a été totalement inexistant. Benzema ne veut pas jouer à gauche et cela commence à se voir. Il faudra faire preuve de sacrifice lors du prochain match ou se remettre la tête à l’endroit pour espérer battre la Nationalmannschaft.

3/ Thomas Müller

Le meilleur buteur de la Mannschaft dans cette Coupe du monde a éprouvé les pires difficultés du monde à se montrer dangereux. On aurait pu également citer dans ces flops, Mario Götze, complètement inexistant et sorti à la mi-temps, où encore Mesut Özil roi de l’à peu près et branché sur courant alternatif depuis le début de cette compétition. Mais Müller pour ses combinaisons bidons sur coup franc, à la limite du ridicule, et plus proche de Benny Hill que de David Beckham, sur ce coup mérite sa place sur le podium des flops. Une petite glissade en prenant son élan, pour une feinte de frappe, sur le coup de pied arrêté et c’est le ridicule assuré. Müller n’a pas fini de faire le tour de la planète web. Allez mon grand, c’est pas grave tu feras mieux la prochaine fois.