BRESIL 2014

Coupe du monde 2014

Tops / Flops : Attention Suarez méchant

Sur les quatre équipes qualifiées hier pour les huitièmes de finale, trois sont sud-américaines : la Colombie, l'Uruguay et le Costa Rica. Des nations remplies de joueurs talentueux qui méritent bien leur place dans le top du jour. Côté flop, la palme revient au cannibale Luis Suarez

Suarez

TOPS

1. James Rodriguez (COL)

Deux passes décisives, un but et tout cela en une seule mi-temps. Pekerman voulait le préserver. Il a fini par le faire entrer après la pause. Et grand bien lui en a pris. Impliqué sur les trois derniers buts, James délivre deux passes décisives pour Jackson Martinez avant d’inscrire un sublime but, le quatrième pour les Cafeteros. En l’absence de Falcao, il s’impose comme l’homme fort de la sélection. La Colombie peut lui dire merci et compter sur lui pour son huitième de finale face à l’Uruguay.

2. Georgios Samaras (GRE)

Durant tout le match, l’ancien joueur du Celtic Glasgow s’est démené et a multiplié les courses et les efforts. Omniprésent sur le front de l’attaque, il offre une passe décisive pour l’ouverture du score de Samaris. Après avoir posé de nombreux problèmes à la défense ivoirienne, il obtient un pénalty sur une faute de Sio en toute fin de rencontre. Il transforme la sentence qualifiant ainsi la Grèce pour les premiers huitièmes de finale de Coupe du monde de son histoire.

3. Diego Godin (URU)

Celui qui a égalisé face au FC Barcelone lors de la dernière journée du championnat espagnol offrant le titre de champion à l’Atlético Madrid, c’est lui. Celui qui a envoyé l’Uruguay en huitièmes hier, c’est lui aussi. Véritable buteur décisif, Godin s’illustre une nouvelle fois au meilleur moment. La Celeste peut remercier son capitaine. Sans lui, elle n’aurait pas franchi la première étape de ce Mondial.

FLOPS

1. Luiz Suarez (URU)

Le talent excuse-t-il un tel comportement ? « El Pistolero », ou plutôt « El loco » (le fou), a une fois encore dégoupillé. Après s’en être pris à Branoslav Ivanovic, il récidive et réalise à nouveau une attaque plein axe… dans le trapèze de Giorgio Chiellini. Peut-on réellement tolérer ce genre de comportements sur un terrain de football ? L’enfant terrible de l’Amérique du Sud a encore frappé et c’est peut-être le faux pas de trop. Il a beau être prodigieux sur un terrain et auteur de coups de génie, on ne peut que détester ce Suarez-là. Après s’être pris pour un gardien de but face au Ghana en 2010, il se mue non pas en buteur mais en cannibale face à la Nazionale. Une schizophrénie qui entraîne un ras-le-bol général et qui devrait coûter cher au joueur de la Celeste. Une suspension serait la moindre des choses.

2. Juan Quintero (COL)

Le Colombien a eu une absence. Persuadé d’être seul sur le terrain, il a complètement oublié ses coéquipiers et fait sa vie dans son couloir gauche. Non seulement il était trop personnel mais en plus il a pratiquement raté tout ce qu’il entreprenait. Une prestation très moyenne pour le milieu de terrain du FC Porto qui n’a pas fait les bons choix. Pekerman le sanctionne et le fait sortir à la mi-temps. Il est remplacé par un certain James Rodriguez qui changera le match à lui tout seul. Deux passes décisives du Monégasque et un superbe but plus tard, la Colombie sortira grande et large victorieuse d’un Japon vite dépassé. Et Quintero aura regardé ça depuis son banc.

3. L'Italie

Deux Coupes du monde de suite sans passer la phase de poules, cela n’était plus arrivé à la Squadra Azzura depuis les années 60. C’est pourtant la triste vérité que vont devoir avaler les supporters italiens. Face à l’Uruguay hier, on a senti une équipe pleine d’envie mais extrêmement limitée physiquement. La saison éprouvante, l’escapade à Manaus contre l’Angleterre auront eu raison d’une formation qui faisait peur sur le papier. Tous les remplacements offensifs opérés par Prandelli, qu’ils s’appellent Immobile ou Cassano, seront passés complètement au travers. Incapable de secouer le bloc sud-américain hier, l’Italie n’aura inscrit que deux buts dans cette Coupe du monde, deux fois moins qu’il y a quatre ans. Raté sur toute la ligne.