BRESIL 2014

Groupe B

David Villa, le der des der

David Villa a délivré l'Espagne pour son dernier match avec la Roja contre l'Australie (3-0) et a par la même occasion offert, avec Torres et Mata, les premiers et derniers points des champions du monde en titre dans cette Coupe du monde.

Villa

Une consolante sans saveur. L'Espagne et l'Australie n'avait plus rien à gagner si ce n'est un peu d'honneur pour la Roja. Mais le public n'a pas suivi cette équipe championne du monde en titre et déjà éliminée au Brésil. C'est donc un stade entièrement dévoué à la cause australienne qui a vu l'Espagne s'imposer. Une victoire acquise par les hommes de Del Bosque qui auront enfin été efficaces devant les buts, mais sans convaincre pour autant. Après 15 premières minutes compliquées pendant lesquelles les Aussies semblaient vouloir prendre le contrôle du jeu, les Espagnols sont devenus plus justes techniquement et plus tranchants dans les attaques. A l'image de David Villa, plus qu'actif côté gauche et premier buteur à la 36ème minute. Un petit bijou de talonade sur un centre de Juanfran. L'attaquant espagnol fête son but avec mesure, n'oublie pas d'embrasser son maillot et sort à la 56ème minute, avec l'émotion d'avoir joué son dernier match avec l'équipe nationale... Mais rester fier, c'est une tradition espagnole.

Le collectif est toujours là

Mais l'autre tradition espagnole, c'est le collectif... et Iniesta. Héros de la finale en 2010, il aura cette fois animé le jeu de la Roja, rappelant parfois que cette équipe a des qualités intrinsèques extraordinaires. La passe décisive millimétrée délivrée à Fernando Torres pour le deuxième but espagnol en est la preuve (70ème). Et comme pour prendre l'avion, il fallait que tout le monde en profite avant, Juan Mata a enfoncé le clou à la 82ème minute sur un centre de Fabregas.

Cahill a manqué

Les Australiens, eux, avaient l'objectif de marquer au moins un point après les deux premières défaites concédées face au Chili et aux Pays-Bas. Mais ils avaient aussi déjà convaincu les observateurs qu'au pays des Kangourous, il n'y a pas que le rugby. Étincelants face aux Néerlandais, cette équipe orpheline de Tim Cahill (suspendu) s'est battue avec ses armes. Alternant temps forts et temps faibles, acceptant de se faire confisquer le ballon par les Espagnols, ils parviennent à se créer quelques petites occasions qui auront presque fait trembler Reina, gardien de la Roja à la place de Casillas.

Pas suffisant tout de même pour espérer faire tomber une équipe en quête d'honneur... et de vacances. Dont elle aura bien besoin après une saison longue et pleine pour certains joueurs. Maintenant, c'est l'heure de prendre l'avion pour la Roja pour un retour prématuré en Espagne. Mais au moins, ils ne sont pas fanny...

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