Groupe B
Les Pays-Bas surclassent l'Espagne
Malédiction de maillot blanc ? Défense friable ? Quoi qu’il en soit le résultat est là (1-5) : l’Espagne n’est pas invincible. La Roja a vécu un véritable cauchemar face aux Pays-Bas transcendés par ses deux stars Robben et Van Persie.
Les « Olé » moqueurs fusent dans le stade. La défaite du champion du monde en titre doit en réjouir plus d’un. Pourtant, ce sont les Espagnols qui démarrent fort. Si la première occasion du match est néerlandaise (Sneijder), le premier but, lui, est bien espagnol. Dans la surface, Diego Costa laisse traîner son pied et obtient un pénalty que Xabi Alonso se charge de transformer (1-0, 27e). Après ça, la Roja nous fait sa classique « ballon confisqué et on fait tourner ». Mais les Néerlandais ne sont pas là pour chercher des trèfles. Après plusieurs tentatives infructueuses, un but exceptionnel de Van Persie remet les deux équipes à égalité. Sur une ouverture sensationnelle de Blind côté gauche, le Mancunien se jette et place une tête plongeante imparable (1-1, 44e). Le timing est parfait pour les Oranjes qui recollent au score juste avant la pause.
Et l’Espagne sombra
Au retour des vestiaires, le festival néerlandais reprend. Blind adresse une transversale parfaite à Robben. Le finaliste malheureux de 2010, plus qu’en forme, permet à ses coéquipiers de prendre l’avantage (1-2, 53e).
Sur un coup-franc de Sneijder, De Vrij seul au second poteau parvient à dévier le ballon dans les buts. Le défenseur de 22 ans inscrit son premier but en sélection (1-3, 65e). L’Espagne ne touche plus le ballon. Les Pays-Bas se régalent et nous régalent. Van Persie profite d’un contrôle catastrophique de Casillas pour aller marquer dans le but vide (1-4, 72e).
Robben est chaud patate. L’homme fort des Pays-Bas parfaitement lancé par Sneijder résiste à Ramos et remonte la moitié du terrain à la vitesse de l’éclair. Le Munichois se joue de Casillas avant d’inscrire son deuxième but à bout portant (1-5, 80e). La Roja est sonnée. Cette défaite marque-t-elle la fin du règne des hommes de Del Bosque ? Ou bien celle-ci mobilisera-t-elle définitivement les Espagnols dans cette Coupe du monde ?