BRESIL 2014

Coupe du monde 2014

Ce qu’on attend de ce Mondial 2014

On a tous imaginé un jour sa Coupe du monde idéale. Qu’elle soit pleine de suspense, de buts, de talents et qu’à la fin bien sûr, l’équipe qu’on supporte remporte la grande finale. Voilà tout ce que l’on souhaite à cette édition 2014.

plage-Copa

Les pays sud-américains à l’honneur

Après tout, c’est surtout leur Mondial. Et cela faisait plus de 36 ans (Argentine 1978) que l’Amérique du Sud n’avait plus accueilli de Coupe du monde. Une attente qui se faisait longue, étant donné qu’à chaque Coupe du monde sur le sol sud-américain, une équipe du continent a gagné en finale. Des statistiques qui devraient surtout mettre la pression sur le Brésil. En 19 Coupes du monde, 12 fois un pays hôte est arrivé au moins jusqu’à la 4ème place. La Seleção part grandissime favorite, et aura déjà démontré son talent dans une Coupe des Confédérations 2013 (victoire 3-0 contre l’Espagne en finale) qui a eu lieu … au Brésil. Le tout reste de ne pas réitérer les mauvais résultats de 2006 et 2010. La Seleção avait remporté les éditions 2005 et 2009 de la Coupe des Confédérations sans pour autant s’illustrer lors du Mondial de l’année suivante.

Des exploits collectifs et des équipes surprises

Tout le monde adore le petit poucet de la compétition. L’équipe qui, sur le papier n’a aucune chance de succès, mais qui termine par déjouer tous les pronostics (et sur le coup, faire pleurer beaucoup de parieurs). En 2002 c’était la Corée du Sud, pays hôte avec le Japon, qui arrive jusqu’à la dernière marche du podium. En 2010, place au Ghana, stoppé aux portes de la demi-finale. Cette année, la relève pourrait peut-être provenir d’équipes comme le Japon, mais l’outsider le plus probable reste la Belgique. La sélection possède une génération en or : Eden Hazard (Chelsea), Vincent Kompany (Manchester City), Romelu Lukaku (Chelsea), Thibault Courtois (Atletico Madrid) ou Marouane Fellaini (Manchester United). Rien que ça. De quoi donner de l’espoir aux supporters des Diables Rouges.

Une pluie de but et des records battus

Depuis 1998, la tendance est malheureusement à la baisse. Avec 171 buts lors du Mondial français, ce chiffre est descendu à 161 en 2002, puis 147 en 2006 et finalement 145 lors de la dernière Coupe du monde. La solution cette année : éviter les 0-0. L’exemple à suivre serait le record de 12 buts inscrit en 1954 durant la rencontre opposant l’Autriche à la Suisse (7-5). Mais le record qui a de grandes chances de tomber cette année serait celui de Ronaldo, meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Le Brésilien a inscrit un total de 15 buts durant les éditions 1998, 2002 et 2006. Avec ses 14 réalisation, l’Allemand Miroslav Klose peut cette année égaler, voire dépasser Ronaldo. Lionel Messi, avec son seul but en deux Coupes du monde, en est encore loin.

Les stars au rendez-vous et des révélations de talents

Lionel Messi est presque une légende. Presque. Avec quatre Ballons d’Or, trois Ligue des champions, et même une médaille d’or aux Jeux Olympiques de 2008, l’Argentin a tout gagné. Mais le seul (grand) vide du palmarès de ‘’Leo’’ reste bien sur une Coupe du monde avec sa sélection nationale. Il ne manque plus que ça à Messi pour imiter des Pelé, Maradona ou Zidane, et faire ainsi partie des plus grands. Pareil pour Cristiano Ronaldo, qui n’a toujours pas gagné de grands titres avec la sélection portugaise. Neymar pourrait également confirmer son statut de star internationale du football en cas de succès avec le Brésil. Ce qui est sûr, c’est que si ces trois joueurs sont à 100%, ils peuvent faire basculer toute une rencontre à la faveur de leur équipe. A chaque Coupe du monde ses stars, mais aussi ses grandes révélations. A l’image de Zidane en 1998 ou d’Özil en 2010, cette année ce pourrait-être Pogba ou l’Espagnol Koke qui iront étaler leurs talents devant le monde entier.

Un arbitrage à la hauteur de l’évènement

Frank Lampard peut s’en réjouir. L’arbitrage vidéo sur la ligne de but sera introduit pour la première fois durant ce Mondial brésilien. L’Anglais s’était vu refusé il y a quatre ans un but qui avait pourtant bien franchi la ligne durant le huitième de finale face à l’Allemagne (défaite 4-1). Une erreur qui ne se produira plus cet été. Si le problème semble réglé sur la ligne de but, rien n’est encore joué pour tout le reste du terrain. L’arbitrage vidéo reste un débat qui anime depuis un certain temps les deux grandes figures du monde du foot, Sepp Blatter (président de la FIFA) et Michel Platini (président de l’UEFA). L’ancien professionnel français reste clairement opposé aux caméras, et préfère adopter la solution de l’arbitrage à cinq. Le débat reste ouvert.

Des rencontres propres et du fair-play

A la manière d’une Miss Monde qui souhaite ‘’la paix dans le monde’’, ce que l’on désire avant tout pour ce Mondial c’est ‘’la paix sur les terrains’’. Le record à ne pas battre cette année, c’est surtout celui établi le 25 juin 2006. Le huitième de finale opposant le Portugal aux Pays-Bas (2-1) reste célèbre pour ses 16 cartons jaunes et 4 cartons rouges. Le Mondial allemand avait d’ailleurs atteint un total inédit de 28 cartons rouges, soit 11 de plus que les éditions 2002 et 2010. Du beau jeu et du fair-play, c’est tout ce qu’on demande à voir sur les terrains brésilien