BRESIL 2014

Argentine

Tour des nations : Argentine

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Après le Costa Rica, focus sur l’Argentine de Léo Messi, favori naturel à la victoire finale et qui se doit à tout prix d’effacer la déconvenue de 2010.

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La dernière participation : 2010

Les Argentins ont certes effectué un parcours convenable en 2010 en atteignant les quarts de finales, mais c’est la manière qui a fait tâche. En phase de poules, l'Albiceleste a beau s'être baladée en dominant successivement le Nigéria (1-0), la Corée du Sud (4-1) puis la Grèce (0-2), elle n'a pas offert le jeu flamboyant qu'on était en droit d'attendre d'elle. Balayés 4-0 en quarts de finale par une Nationalmannschaft largement supérieure, les hommes de Diego Maradonna n’ont jamais donné l’impression de pouvoir remporter la compétition.

La qualification : 1er Zone Amérique du Sud

L’Albiceleste a terminé en tête des qualifications de la zone d’Amérique du Sud avec un bilan de 9 victoires, 5 nuls et 2 défaites. Invaincue à domicile pendant les éliminatoires, l’Argentine n’a jamais eu à douter de sa qualification et de sa présence chez son voisin brésilien pour le Mondial.

L’homme à suivre : Lionel Messi

Le quadruple Ballon d’or sera le fer de lance de sa sélection. Longtemps chahuté pour la qualité de son jeu en équipe nationale, considérée comme inférieure au niveau qu'il affiche avec le FC Barcelone, Lionel Messi revit avec l'Argentine. La question de son influence ne se pose plus depuis deux ans. Le brassard autour du bras, "la Pulga" assume ses responsabilités et tire son équipe vers le haut, à l’image de ses 10 buts pendant les éliminatoires pour le Mondial. Messi aura à cœur de gagner sa première Coupe du monde, qui plus est sur la terre de l’ennemi brésilien. Quel meilleur scénario pour écrire sa légende ?

Le point fort : L’armada offensive

Lionel Messi, Sergio Aguero, Gonzalo Higuain, Angel Di Maria ou encore Ezequiel Lavezzi, difficile d’imaginer une sélection mieux armée que l’Albiceleste sur le plan offensif. 35 buts en 16 matchs de qualification, l’attaque argentine tourne à plein régime et nul doute qu’elle continuera ses démonstrations offensives pendant le Mondial.

Le point faible : Des postes défaillants

Lorsque vous ambitionnez de réaliser un grand parcours, voire de soulever la coupe, il vous faut posséder des joueurs de niveau mondial à chaque poste. Ce qui n'est, à son grand dam, pas le cas de l'Argentine. Sergio Romero, portier remplaçant à Monaco, sort d’une saison quasi blanche et prendra pourtant la place de gardien titulaire pendant la compétition. Au poste d’arrière-gauche, il n’existe pas de joueur majeur non-plus, à l’image de José Basanta et Gabriel Mercado.

L’objectif : Demi-finales

1990, voilà la dernière participation aux demies-finales de l’Argentine. Depuis, trois éliminations en quarts de finale (1998, 2006, 2010), une en huitièmes (1994) et une autre en phase de poules (2002) auront eu raison de leurs espoirs de titre. Au Brésil, l’Albiceleste aura à cœur d’effacer ces contre-performances et de retrouver le dernier carré d’un Mondial. Au regard des joueurs de qualités qui la composent, il est parfaitement logique d’imaginer l’Argentine à ce stade de la compétition et même pourquoi pas de la voir soulever le trophée.

Le point culture :

Le Brésil est le plus grand rival de l’Argentine... Et bien non !

La rivalité la plus historique et importante oppose l’Albiceleste à l’Uruguay. Cet antagonisme provient de la proximité des deux capitales seulement séparées par le rio de la Plata. Les confrontations entre les deux équipes nationales sont les plus anciennes au monde hors Grande-Bretagne. Les deux sélections se sont déjà rencontrées 180 fois, pour un avantage de 84 victoires en faveur des coéquipiers de Messi, contre 55 pour ceux de Luis Suarez et 41 matches nuls.

A suivre : La Côte d'Ivoire

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran, le Portugal, La Corée du Sud. L'Algérie, La Grèce, Le Costa-Rica.