BRESIL 2014

Portugal

Tour des Nations : Portugal

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Après l'Iran, zoom sur le Portugal, l’éternel outsider de la compétition après cinq participations.

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La dernière participation: 2010

On promettait l’enfer au Portugal lors de la Coupe du monde 2010. Au sein du « groupe de la mort » composé du Brésil, de la Côte d’Ivoire et de la Corée du Nord, les Portugais ont réussi à se qualifier à la 2ème place sans encaisser un but lors de la phase de poules. En huitièmes de finale, les hommes de Paulo Bento croisent alors la route des Espagnols. Le choc des deux équipes de la Péninsule Ibérique tourne à l’avantage de la Roja (1-0) grâce à un but de David Villa. Les Portugais peuvent toujours se consoler en se disant qu’ils ont été battus par les futurs champions du monde.

La qualification : 2éme du Groupe F (zone Europe), barragiste face à la Suède (1-0 ; 3-2)

Les barrages sont devenus un passage quasi obligatoire pour les Portugais. Comme en 2010 et 2012, les Lusitaniens ne parviennent pas à se qualifier directement pour une compétition internationale. Cette fois-ci, la Selecção das quinas est devancée par la Russie. Convaincants en novembre lors des barrages contre la Suède, les partenaires de Cristiano Ronaldo (auteur des 4 buts de cette double-confrontation) auront à cœur de confirmer leur 3ème place au classement FIFA.

L’homme à suivre : Cristiano Ronaldo

Le choix s’impose de lui-même, le Portugal est clairement Ronaldo-dépendant. Le Portugal dispose avec Cristiano Ronaldo de l’un des meilleurs joueurs du monde. Nommé Ballon d’or 2013, recordman des buts (49) avec la Selecçao et vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, CR7 réalise une saison extraordinaire. C’est simple, l’avenir du Portugal dans cette compétition réside dans les pieds du numéro 7. Sans un Ronaldo à son meilleur niveau, le Portugal pourrait connaître de grosses désillusions. Et bien sûr à l’inverse, avec un Ronaldo au sommet de son art, le Portugal pourrait rêver d’un mondial radieux. Mais le Portugais n’arrive-t-il pas complètement lessivé après son éprouvante saison ? Réponse dès le 16 juin.

Le point fort : Une équipe qui se connait

Le onze titulaire de l’équipe du Portugal ne devrait connaître aucun changement par rapport à l’Euro 2012. Paulo Bento mise sur la continuité au sein de son groupe et sur les automatismes crées depuis son arrivée à la tête de la sélection en 2010 pour faire la différence lors de ce Mondial.

Le point faible : Une défense friable

Alors que le Portugal avait fait preuve d’une incroyable solidité défensive en 2010, sa défense n’est plus tout à fait aussi sereine. L’axe Pepe-Alves devient vieillissant et cela s’est ressenti lors des éliminatoires. Avec 9 buts encaissés pendant les qualifications (contre des équipes mineures comme le Luxembourg et l’Irlande du Nord), le Portugal devra retrouver un axe central dominant pour aller le plus loin possible dans la compétition.

L’objectif : 1/8 de finale

C’est l’objectif annoncé par Paulo Bento. A nouveau au sein du groupe de la mort (Allemagne, Ghana, Etats-Unis), le Portugal devra batailler pour rallier les huitièmes de finale. S’ils parviennent à s’extraire de ce groupe difficile, les Portugais croiseront supposément la route des Belges ou des Russes. Des adversaires à la portée des Lusitaniens qui dixit Eder « prendront les matchs les uns après les autres après les poules ».

Point culture

Pourquoi la sélection portugaise est-elle surnommée la Selecção das quinas ?

C’est en référence aux éperons (quinas) bleus de l’emblème national. Les cinq écus bleus représentent la victoire sur les cinq rois Maures lors de la bataille d'Ourique en 1139, où Afonso Henriques est proclamé roi. Ces cinq écus contiennent chacun cinq points blancs représentant les 5 plaies du Christ disposé en croix. Dans un pays très croyant, c’est un symbole très fort pour le peuple portugais.

A suivre : la Corée du Sud

Les précédents : Les Pays-Bas, le Cameroun, l'Uruguay, l'Iran