BRESIL 2014

Algérie

Tour des Nations : Algérie

Pendant 16 jours, nous vous proposons quotidiennement la présentation de deux équipes du Mondial. Focus sur l'Algérie qui devra démontrer que l'élimination en phase de poules à la CAN 2013 n'était qu'un accident.

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Dernière participation : 2010

C'était le grand retour de l'Algérie en Coupe du monde après 1982 et 1986 après une campagne de qualification très mouvementée et marquée par des violences en Egypte. La sélection emmenée par Karim Ziani avait à coeur de briller sur son continent mais les phases de poules ont été délicates : deux défaites contre la Slovénie (0-1) et les Etats-Unis (0-1) et un nul contre l'Angleterre (0-0)... soit aucun but marqué. L'entraîneur Rabah Saâdane est néanmoins conservé à la tête des Fennecs mais démissionne le 4 septembre suivant après un match nul contre la Tanzanie.

La qualification : première du groupe H, vainqueur du barrage contre le Burkina Faso

Dans un groupe composé du Mali, du Bénin et du Rwanda, personne ne voyait l'Algérie ne pas terminer première. Bilan : 5 victoires et une défaite à Ouagadougou contre le Mali le 10 juin 2012. Cette ville ne porte d'ailleurs pas chance aux Fennecs puisque les hommes de Vahid Halilhodzic s'y sont inclinés 2-3 contre le Burkina Faso lors du barrage aller. Mais Madjid Bougherra a finalement inscrit le but de la victoire lors du match retour (1-0) pour offrir à l'Algérie son billet pour le Mondial.

L'homme à suivre : Sofiane Feghouli

A 24 ans, Feghouli pourrait devenir un des hommes clés de la sélection algérienne. Passé par Grenoble lorsque le GF38 était en Ligue 1, le natif de Levallois-Perret joue aujourd'hui à Valence. Mais l'histoire de ce joueur concerne surtout sa carrière internationale. Feghouli a d'abord commencé avec l'équipe de France espoirs avant d'être présélectionné par Raymond Domenech en 2008 pour un match amical contre l'Uruguay. Mais convaincu par les arguments de la fédération algérienne, il choisit finalement les Fennecs pour sa carrière internationale.

Le point fort : le collectif

L’Algérie joue toujours avec le cœur et la bonne ambiance règne au sein du groupe des Fennecs. Les joueurs sont jeunes et ont envie de profiter à fond de cette Coupe du monde. Cela se traduit déjà par une attaque bien plus efficace : en 2010, les Verts n’avaient marqué aucun but. Cette année, cela pourrait être bien différent.

Le point faible : la défense

L’Algérie subit les départs d’Antar Yahia et de Nadir Belhadj, deux défenseurs cadres de la sélection des Fennecs. Alors si l’équipe pourrait marquer davantage qu’en 2010, elle pourrait aussi en encaisser plus. Tout est une question d’équilibre… Mais le gros problème de la sélection c’est aussi que plusieurs joueurs évoluent surtout sur les bancs des équipes européennes.

Les objectifs : 1/8 de finale

L'Algérie ne terminera pas première de son groupe, c'est quasiment une certitude tant la Belgique paraît supérieure dans le groupe H. Derrière, la Russie semble être la plus sérieuse candidate à la deuxième place. Mais la mission n'est pas impossible pour l'Algérie qui devra aussi se défaire de la Corée du Sud. Une qualification en huitièmes serait la meilleure performance des Fennecs en Coupe du monde.

Le point culture :

Saviez-vous que Zidane a failli ne pas jouer pour la France ?

La légende raconte que Zinédine Zidane aurait failli choisir l'équipe d'Algérie au début des années 90... mais que cette dernière l'aurait recalé. Peu de chance que cette légende soit vraie mais le fait est que Zidane aurait bel et bien pu jouer sous les couleurs des Fennecs s'il l'avait voulu. Aujourd'hui c'est bien Zidane-fils qui aurait pu également choisir les Verts. Mais aussi les Bleus, et même les Rouges espagnols... Jusqu'à preuve du contraire, Enzo Zidane jouera pourtant bel et bien sous les couleurs tricolores, comme son père.